Deniz Undav stérile au pire des moments à l’Union


Dans un match pourri par la tension et les innombrables duels, Undav n’a guère été à son affaire. Comme depuis plusieurs semaines, diront même les mauvaises langues. Devant un public brugeois très hostile, le meilleur buteur du championnat de Belgique (25 roses) n’a pas résisté à la pression, à l’impact physique proposé par l’arrière-garde adverse. Très peu d’espace à se mettre sous la dent et très peu de poids mis sur le trio défensif du Club (Mata, Mechele, Hendry).
Quatre occasions
Alors qu’il avait entamé ces playoffs sur les chapeaux de roue – avec trois passes décisives contre le voisin anderlechtois –, le N.9 unioniste affiche, surtout, des signes inquiétants en zone de finition. Là où il s’était érigé en tueur à sang-froid, il se montre dorénavant balbutiant, incapable de terminer avec brio une action. À Bruges, il a obtenu quatre véritables occasions : un tir dévié par Lazare à la 28e, un face-à-face à la 45e, une frappe tendue à la 75e et une tête hors-cadre à la 80e. Juste avant la pause, le Deniz Undav de la phase classique aurait certainement placé le ballon entre les jambes du gardien brugeois mais, ici avec moins de réussite, celles-ci ont repoussé sa tentative. Une balle de match, voire de titre.
Bien qu’il n’ait jamais baissé les bras et qu’il aurait pu offrir l’égalisation à Nielsen (but annulé), Undav devrait garder un souvenir amer de ces playoffs. Sa signature, en janvier, à Brighton a-t-elle pesé mentalement, psychologiquement ? Seul l’intéressé le sait. Mais force est de constater que cette stérilité inattendue pose éminemment question. Au grand dam de l’Union…