La grève du gardiennage au CHU St-Pierre contre la privatisation annoncée se poursuit


Une trentaine d’agents sont menacés par la décision de privatisation du service, qui leur a été communiquée le 2 mai lors d’une réunion du personnel. Différents travailleurs du secteur public sont venus exprimer leur soutien aux travailleurs concernés ce mercredi lors de leur assemblée générale, notamment une enseignante, des agents de Bruxelles-Propreté ou encore des policiers. « Les policiers savent très bien que dans les autres hôpitaux du réseau IRIS où les services de sécurité sont privatisés, les appels à la police sont beaucoup plus fréquents», estime Julien Versteegh, délégué syndical CGSP au CHU Saint-Pierre. «La police est déjà débordée par le travail et le CHU, qui est en plein centre, a un public qui demande une grande attention de la sécurité surtout la nuit et le week-end. On est confronté à des agressions sur le personnel. »
Au niveau local, il ajoute que « on nous a rapporté que des consignes ont été données dans les services pour demander au personnel de ne pas sortir, mais malgré tout des soignants se sont présentés à notre assemblée générale. Les agents se sentent soutenus quand ils passent dans les différents niveaux de l’hôpital ». La pétition du service de gardiennage qui circule dans l’établissement vient de dépasser les 500 signatures.
Les syndicats appellent les travailleurs à se mobiliser le 31 mai, lors de la grève pour les services publics, devant le CHU Saint-Pierre. Une réunion de négociation est prévue le 7 juin avec la direction de l’hôpital pour le service de gardiennage.