Permis de conduire: exercices, conseils, astuces, test en condition réelle...


Quiz de la route
En octobre dernier, l’Agence wallonne pour la sécurité routière a mené un quiz de la route auprès des Wallons. Les questions relatives aux usagers faibles et plus particulièrement aux cyclistes ont donné le plus de fil à retordre aux participants. Le taux de bonnes réponses n’était que de 57 %. Pire, seulement 30 % des participants savaient qu’un automobiliste peut rouler en voiture sur une bande cyclable suggérée.
Le problème pour un candidat au permis, c’est qu’il est impératif de n’avoir qu’une seule faute grave sur les 50 questions posées à l’examen, sinon c’est l’échec automatique. Or la plupart des fautes graves répertoriées par le code de la route concernent les usagers faibles.
Notre dossier complet
Ces samedi, lundi et mardi, vous retrouverez sur nos sites et dans nos journaux de nombreux conseils dispensés par Belinda Demattia de l’Agence wallonne pour la sécurité routière, ainsi qu’un article décryptage sur la manière d’analyser une question et la photo qui l’illustre.
Mais ce n’est pas tout, nous nous pencherons sur les « incontournables », les thèmes sur lesquels il y a de fortes chances que vous soyez interrogé : les distances d’arrêt, les notions d’arrêt et de stationnement, la conduite sous influence, ou encore les points d’attention, tels que l’interdiction de dépasser à la hauteur d’un passage pour piétons.
Le test en condition réelle
Dès samedi, vous pourrez retrouver les 50 questions et vous tester en condition réelle. Nous vous expliquerons ce qu’il faut faire, et surtout ne pas faire, à l’examen. En attendant, voici six questions en guise d’échauffement.
Vous avez terminé ? Voici les réponses et les explications de Belinda Demattia, porte-parole de l’AWSR.
Les centres d’examens sont alimentés en questions théoriques par une banque de données du Service public de Wallonie. « Les questions suivent l’évolution de la loi. Elles sont rédigées par des groupes de travail où l’on retrouve notamment des juristes et des examinateurs. Elles sont ensuite validées par des experts », expliquent Sarah Pierre, porte-parole du SPW, Mobilité-Infrastructure. Le système puise de manière aléatoire 50 questions selon différentes thématiques qui doivent être présentes dans l’examen.