Liam Gallagher: deux disques sinon rien pour le roi du rock’n’roll
Et contre toute attente, c’est plutôt le disque live qui nous séduit. Car l’album studio, attendu de pied ferme par les fans de la première heure (dont nous sommes), est quelque peu décevant. On y trouve à boire et à manger : des ballades à la guitare acoustique, des morceaux très pop, deux trois titres plus rock, et quelques expérimentations… un peu bancales. On sent que ce bon Liam, qui aura bientôt 50 ans, a voulu faire du Beatles, mais cela tombe à plat.
Au niveau du songwriting, Liam n’est pas Noel, son frère ennemi, qui composait 99% des morceaux d’Oasis, et qui peut se vanter d’avoir inscrit au panthéon du rock des titres comme « Wonderwall » ou « Don’t look back in anger ».
Ce n’est que lorsqu’il se concentre sur ce qu’il sait faire de mieux – des titres rock efficaces et sans chichis – que Liam Gallagher décroche la timbale. Ce disque inégal compte toutefois un titre qui est, à nos yeux, un des meilleurs morceaux rock écrit depuis les débuts d’Oasis il y a presque 30 ans : le remarquable « Everything’s Electric », tube instantané au refrain irrésistible.
Pour le reste, rien de honteux mais pas de quoi tomber à la renverse.
Reste l’album live, donc. Aucune surprise ici puisque tous les morceaux sont connus. Mais ce live a un mérite et non des moindres : il prouve une nouvelle fois que sur scène, Liam Gallagher est le roi du cool et un des derniers dieux du rock’n’roll. Live Forever !