Felice Mazzu à Anderlecht: c’est fait!


Mazzu, en dépit d’une proposition de Lille qui le tentait également, va signer au Sporting un contrat à durée indéterminée et a reçu l’autorisation de pouvoir emmener avec lui une partie de son staff unioniste. Il emmènera ainsi au parc Astrid l’analyste vidéo Sandro Salamone, le préparateur physique Thibaut Meyer ainsi que le coach des gardiens Laurent Deraedt.
Priorité des dirigeants mauves et en particulier de Wouter Vandenhaute, Felice Mazzu ne sera par contre pas accompagné de l’ex-Brugeois Karel Geraerts qui deviendra le nouveau T1 de l’Union.
À l’Union, même si l’on faisait mine ces dernières heures de croire encore en un improbable retournement de situation, on avait compris depuis le début que les termes du contrat liant son entraîneur à succès au parc Duden ne lui permettraient pas de lutter avec le voisin anderlechtois.
Par rapport à ce qu’il gagnait à l’USG, Felice Mazzu améliorera considérablement son salaire à l’ombre de Saint-Guidon. L’entraîneur de l’année se voit par ailleurs offrir une nouvelle occasion de se prouver dans un club du Top, deux ans et demi après son échec à Genk où il avait été remercié après à peine 21 matchs. Et tout cela en restant en Belgique, proche de son papa, comme il le souhaitait.
Mazzu a offert à l’Union un titre en D1B et une saison extraordinaire en Pro League, seul le système des Play-Offs et le manque d’efficacité face à Bruges ayant privé le club de la Butte d’un 12e titre de champion de Belgique. Mais, en restant au parc Duden, l’ancien mentor de Charleroi aurait eu beaucoup plus à perdre qu’à gagner. La pression qui pèsera sur ses épaules sera très forte à Anderlecht, une majorité des supporters anderlechtois l’attendant au tournant après le départ de leur icône Kompany. Mais il se devait de relever ce défi. Après avoir entraîné entre autres Nivelles, Marchienne-au-Pont, le CS Brainois, Tubize ou le White Sar Woluwe, le Carolo vit un rêve éveillé en rejoignant le club le plus titré de Belgique. Un club pour la énième fois en pleine reconstruction et auquel il vient de donner une leçon tactique à quatre reprises en une saison, mais qu’il entend bien replacer au sommet du football belge. En tant que… premier coach wallon de l’histoire anderlechtoise.