Tour de Belgique: l’organisation met l’accent sur la sécurité avec les «SafeTurns»


«Pour nous, la sécurité est la priorité numéro une», a ardemment défendu mardi Christophe Impens, membre de l’organisation, au cours d’une conférence de presse à Merelbeke, d’où débutera la course mercredi. «Nous avons donc réfléchi à ce qui manquait au niveau de sécurité la dans le cyclisme. Nous avons récemment vu à nouveau des cyclistes emprunter le trottoir ou les pistes cyclables séparées de la route. Cela est non seulement interdit, mais surtout très dangereux pour le coureur en question et/ou pour les spectateurs sur le côté.»
«Nous en sommes donc arrivés aux SafeTurns: deux tubes en PVC avec un ressort en bas, équipés d’un drapeau publicitaire comme il y en a aussi en ski. Cet obstacle doit dissuader les coureurs de couper des sections du parcours ou d’utiliser des trottoirs ou des pistes cyclables. Si un cycliste percute un SafeTurn, l’ensemble se soulève et l’impact est extrêmement faible.»
De plus, ces SafeTurns peuvent être fixés dans le sol. On ne peut pas mettre des barrières nadars tout le long du parcours. Le SafeTurn garantit que les coureurs soient obligés de prendre leurs virages en toute sécurité. Et bien sûr, les autres mesures de sécurité comme les Totems et autres éléments de signalisation, sonores ou non, ont été conservés et augmentés en nombre», a conclu Christophe Impens.