Pouvoir d’achat: la FGTB durcit le ton et annonce une grève générale en novembre

A la mi-septembre, la FGTB ambitionne également de présenter un cahier de revendications en front commun syndical. Elle vise entre autres la loi de 1996, telle que réformée par le gouvernement Michel et que le gouvernement De Croo n’a pas prévu de revoir, les libéraux y étant fermement opposés. L’enveloppe bien-être est également en ligne de mire, c’est-à-dire le budget prévu pour revaloriser les allocations sociales et dont la répartition est confiée aux partenaires sociaux. Si ceux-ci ne peuvent s’accorder, il incombe au gouvernement de reprendre la main.
« Aller vite »
Or, selon la FGTB, les organisations patronales ont lié celle-ci à la négociation de l’Accord interprofessionnel. En d’autres termes, les syndicats n’attendent pas d’accord à l’échéance prévue, soit le 15 septembre.
« Nous voulons aller vite. Avec une manifestation le 20 juin d’au moins 80.000 personnes, nous ne pouvions pas rester sans réponse », a souligné M. Bodson.
Pas de commentaires à la CSC et à la CGSLB
De leur côté, la CSC et la CGSLB n’ont pas souhaité commenter cette annonce de la FGTB. Les deux syndicats disent attendre l’audition concernant la loi sur la norme salariale (dite loi de ’96) programmée mercredi en commission des Affaires sociales du parlement fédéral, avant de réagir. Au cours de cette audition, les trois syndicats «expliqueront clairement en quoi cette loi ne remplit pas ses objectifs et comment l’améliorer», selon leur point de vue.