Trois syndicats enseignants disent leur «défiance» envers les projets de réforme

Ils redoutent d’ailleurs que ceux-ci mettent à mal l’obligation sociale jusque 18 ans. De plus, ils craignent que la réforme envisagée ne détériore davantage les conditions d’apprentissage des élèves et les conditions de travail des personnels enseignants.
Les gouvernements des différentes entités francophones du pays ont adopté en avril dernier une note conjointe en vue de réformer à terme l’enseignement qualifiant et la formation professionnelle, en particulier celle menée en alternance destinée à devenir un «parcours d’excellence».
Les trois syndicats pointent notamment le fait que la FWB ait choisi l’asbl « Agir pour l’enseignement » en tant que consultant externe pour cette réforme.
«La FWB a choisi cette asbl sans se soucier de la législation sur les marchés publics. Raison en est que l’asbl propose ses services à titre gratuit et tire son financement du mécénat patronal. Nous craignons que son +analyse+ s’inscrive dans une logique économiste centrée sur les besoins à court terme de la politique régionale et du monde de l’entreprise, au détriment des intérêts des élèves», dénoncent leur communiqué.