Jusqu’à sept ans de prison requis pour neuf prévenus pour trafic de drogue à Namur


Les prévenus sont accusés d’avoir vendu de la cocaïne, de l’héroïne et du cannabis sous forme d’association de malfaiteurs. Ils ont notamment commercialisé la drogue à Jambes. D’autres prévenus ont introduit du cannabis au sein de la prison de Namur pour que celle-ci y soit commercialisée en cachant celle-ci dans des pommes de terre qui étaient lancées au-dessus du mur d’enceinte de la prison.
Interrogés, les prévenus ont nié l’existence d’une association de malfaiteurs, expliquant simplement vendre pour financer leur consommation personnelle.
Jugement en septembre
Le substitut Marganne, du parquet de Namur, a mis en avant le caractère organisé des intervenants pour asseoir la prévention d’association de malfaiteurs: les dirigeants achetaient la drogue, géraient les finances, les stocks, la liste de clientèle et embauchaient des vendeurs et des livreurs qui agissaient quotidiennement. Un numéro de téléphone unique était destiné aux acheteurs.
Les réquisitions du substitut namurois varient entre sept et deux ans de prison. Le ministère public a requis l’acquittement d’un des membres de la bande et ne s’oppose pas à une peine de travail pour un autre.
Des peines assorties de sursis probatoires ou des peines de travail ont été plaidées par les conseils des prévenus.
Un dépôt de pièces aura lieu le 7 juillet, le jugement interviendra dans le courant du mois de septembre.