Le fédéral investit dans les unités psychiatriques «High & Intensive Care»


Le concept HIC vient des Pays-Bas et a commencé à s’implanter en Belgique il y a deux ans, surtout côté flamand. Il met en avant une prise en charge complètement individualisée du patient, avec implication de son entourage, ou encore du médecin généraliste. Le centre psychiatrique de la KULeuven estime que le risque de suicide et l’agressivité baissent fortement après une prise en charge de 20 jours dans un tel département.
« Le traitement offre des soins intensifs sur mesure en fonction des besoins individuels du patient », a expliqué jeudi le docteur Hella Demunter, qui « co-supervise » le département HIC du centre de la KULeuven. Le but est de permettre au patient de reprendre le plus rapidement possible sa vie et ses sentiments en main, explique-t-elle.
La Belgique compte 9 unités HIC, toutes en Flandre. Les moyens financiers supplémentaires du gouvernement fédéral seront répartis entre les vingt réseaux de soins en santé mentale existants en Belgique. L’objectif est que chaque réseau dispose, à terme, d’au moins une unité HIC.