Le gouvernement flamand demande au fédéral de faire du 11 juillet un jour férié


L’accord du gouvernement fédéral stipule que « les entités fédérées auront la possibilité de transformer leur jour férié en congé payé ». Mais « ceci devra se faire sans coût budgétaire supplémentaire ».
Un arrêté royal avait été préparé par M. Dermagne, mais celui-ci n’a pas fait consensus. Le ministre proposait d’utiliser le lieu de travail comme critère. Concrètement, cela signifiait pour les Flamands travaillant à Bruxelles qu’ils n’auraient pas de jour férié le 11 juillet, mais lors de la Fête de l’Iris.
Selon Jan Jambon, le ministre Dermagne a transmis un nouvel avant-projet d’arrêté royal le 10 mai dernier, demandant à la Flandre si elle voulait faire du 11 juillet « ou d’un autre jour » un jour férié payé. L’avant-projet prévoit la possibilité que ces jours fériés régionaux puissent être remplacés par un autre jour au niveau de la convention collective de travail ou au niveau de l’entreprise.
Selon le ministre-président, la Région a confirmé le 11 juillet et exprimé son souhait de travailler avec une date fixe. À ses yeux, il appartient maintenant au ministre Dermagne de traiter les avis des entités fédérées et de soumettre une proposition au gouvernement fédéral.
Demain/mercredi, la commission des Affaires sociales de la Chambre examinera deux propositions de loi, l’une déposée par la N-VA, l’autre par le Vlaams Belang, visant à instaurer ce jour férié.
Lors de cette même séance figure aussi à l’ordre du jour deux propositions de loi, l’une socialiste (Vooruit-PS), l’autre du PTB, visant à faire du 8 mai un jour férié. La proposition socialiste vise à faire du 8 mai, tous les cinq ans à partir de 2025, un jour férié légal payé afin de commémorer la victoire sur le nazisme. Celle du PTB vise à faire de cette date un jour férié annuel.