Une enquête ouverte pour traite des êtres humains sur un chantier à Anvers


«Des victimes de traite des êtres humains étaient bien employées sur le chantier», a fait savoir l’auditeur du travail Bart Wens au journal De Tijd. Plusieurs indicateurs vont dans ce sens. Les personnes concernées - des hommes d’origine philippine ou bengali - auraient perçu un salaire mensuel d’à peine 650 euros pour travailler six jours sur sept.
Dans une réponse adressée aux quotidiens Gazet van Antwerpen et De Tijd, Borealis affirme qu’il ne s’agit pas d’employés de l’entreprise elle-même, mais de l’entrepreneur IREM-Ponticelli.
Borealis dit attendre de tous ses partenaires qu’ils «se conduisent de manière éthique et conforme, comme indiqué clairement dans le Code de conduite (...) de Borealis, et se conforment pleinement à toutes les exigences légales, y compris les lois du travail».