Raman et Delcroix assument leur part de responsabilité dans la défaite d’Anderlecht
Raman : « Nous n’avons pas respecté nos tâches »
Titularisé pour la première fois, Benito Raman ne cachait pas sa déception à l’issue de la rencontre.
« Forcément, quand vous jouez aussi longtemps à 10 contre 11, cela devient difficile de produire un jeu correct, expliquait-il. Après, c’est clair qu’on n’a pas mis l’intensité souhaitée en début de match, nous n’avons pas non plus respecté les tâches qui nous étaient attribuées. On a usé et abusé de longs ballons vers l’avant qui sont passés au-dessus de nos têtes, ce qui explique qu’Esposito et moi n’avons pas pu en toucher beaucoup. Après le repos, il y a pourtant eu du mieux. On a bénéficié de quelques occasions de marquer les premiers, notamment celle d’Amuzu, que je pense avoir servi parfaitement mais qui a trouvé la transversale sur son chemin. À ce moment, même si nous étions en infériorité, nous n’avions plus rien à perdre. Le coach a tenté un coup tactique qui aurait pu fonctionner je trouve aussi bizarre que les joueurs du Cercle aient touché deux fois le ballon d’une main ou d’un bras et que cela n’a pas été ‘checké’. Il n’y a pas panique en la demeure mais c’est clair que cela ne nous met pas dans les conditions idéales en vue de la Coupe d’Europe. »
Delcroix : « On a maqué d’agressivité »
Auteur d’une prestation décevante, Hannes Delcroix ne cherchait pas de faux-fuyants le revers subi au Cercle, samedi en fin d’après-midi.
« C’est clair que c’est un revers qui fait mal, qu’on aurait pu éviter si on avait mieux joué que nous l’avons fait, moi le premier, expliquait-il après avoir affirmé qu’il y avait bien faute sur lui lors d’une phase de jeu discutable dans le rectangle anderlechtois. On n’a pas mis assez d’agressivité dans nos duels, certainement avant le repos. On était aussi un homme de moins, ce qui a rendu les choses difficiles, notamment physiquement. Malgré cela, on aurait mérité de marquer au moins un but en seconde période. Maintenant, on doit se soutenir et se remettre rapidement au travail parce que les échéances importantes vont s’enchaîner rapidement. La Coupe d’Europe, ce sera une autre affaire ».
