Katia, victime d’incontinence, dénonce son calvaire: "J’ai été virée parce que j’allais trop faire pipi"


« J’essaye de comprendre pourquoi m’a-t-on foutu à la porte mais je ne comprends pas. J’ai toujours dit que je souffrais d’incontinence » explique Katia, abattue, par cette situation qu’elle estime injuste. « Je suis née prématurée et j’ai une jambe plus courte que l’autre. J’ai donc beaucoup d’eau d’où mon incontinence. Mais mon état de santé était connu de tous dès mon entrée en service à l’atelier protégé. »
Le Chainon dispense d’ailleurs de postes de travail adaptés à des personnes, qui comme Katia, souffrent d’un quelconque handicap. Reste que pendant 21 ans de travail, la quadragénaire a subi des harcèlements moraux sous toutes les formes. À commencer par un surnom : « La pisseuse » qui n’était en rien une marque d’affection mais bien donné par « ceux qui ne pouvaient pas me pifer ! »
Et dans l’atelier rien n’est fait pour soutenir l’ex-employée. « J’ai demandé de travailler au rez-de-chaussée où se trouvent les toilettes car, souffrant à la jambe, je prends difficilement les escaliers. Cela m’a été refusé. »
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