Elections 2019: le regroupement familial doit être facilité, juge Caritas
«Les migrations contribuent de différentes manières au développement de la Belgique d’aujourd’hui», affirme Caritas dans un nouveau rapport sur l’immigration. «L’exemple le plus emblématique de cela est la diversité toujours croissante des biens disponibles pour les consommateurs».
Selon l’association, il est faux de croire que les migrants prennent les emplois des Belges. Bien au contraire, leur présence génère une plus-value pour l’économie.
«A Bruxelles par exemple, la plupart du personnel d’entretien ménager travaillant avec des titres-services est d’origine étrangère. Une grande partie des migrants sont en outre des entrepreneurs et ont donc créé leur propre emploi vu les discriminations qui existent sur le marché de travail».
Caritas demande en conséquence au monde politique de lever les obstacles à l’immigration, notamment en créant des voies de migration plus sûres pour les travailleurs étrangers. «L’attitude hésitante de la Belgique concernant les travailleurs migrants est d’autant plus inquiétante que le pays souffre d’un manque de main-d’œuvre dans certains secteurs d’activité».
Dans cette même optique, l’organisation plaide pour que les regroupements familiaux soient facilités. Les conditions de revenus actuellement en vigueur -soit 120% du minimex- pour pouvoir obtenir une autorisation de regroupement sont trop sévères, juge Caritas. Elle estime que ces regroupements devraient pouvoir se faire sur base de liens affectifs, et pas seulement sur les seuls liens familiaux légalement reconnus.
