Bilan jugé très positif pour Esperanzah!, qui a comptabilisé 36.500 entrées


La journée qui a remporté le plus de succès est samedi, avec un site complet et près de 13.000 entrées. Le dimanche arrive en deuxième position avec 12.500 entrées. Le vendredi, qui a attiré 11.000 festivaliers, a lui été un peu moins populaire.
Avec un total de 36.500 entrées, le rendez-vous floreffois fait presque aussi bien que les 37.000 de 2016 et 2018.
«Nous voulions revenir à une programmation plus audacieuse et moins portée sur les têtes d’affiche et nous sommes heureux de voir que le public nous a suivis», a déclaré Jean-Yves Laffineur, directeur du festival. «Je retiendrai aussi particulièrement la générosité de chacun, tant dans le chef du public que des artistes».
Outre Danakil & The Baco All Stars, Georgio, L.E.J., Michael Kiwanuka ou Caravan Palace, le public a ainsi pu découvrir une multitude d’artistes plus confidentiels. Parmi eux, Glauque, Mezerg ou Pongo.
Evénement engagé, Esperanzah! a aussi permis de sensibiliser plusieurs centaines de personnes au travers d’une nouvelle campagne baptisée «Démasquons nos privilèges». L’organisation, qui poursuivait le plan SACHA contre le harcèlement et les agressions, a également souligné une «baisse significative» du nombre de cas dénoncés à ses différents stands dédiés.
Côté incidents, une panne d’électricité a touché le village de Foreffe samedi, mais n’a été que peu visible sur le site. Seuls les paiements via le système Cashless ont pris un peu plus de temps aux bars. Il a aussi été demandé aux festivaliers de minimiser l’usage de la 4G en attendant qu’un générateur de secours soit installé par ORES, ce qui a pris environ 5 heures.
Les services de secours ont effectué 320 interventions aux campings et 200 sur le site du festival. C’est globalement deux fois moins que l’année passée, où il faisait très chaud. Par ailleurs, seule une personne a dû être transportée à l’hôpital en raison de problèmes cardiaques.
La police a elle interpellé deux dealers à proximité du festival samedi, mais n’a pas encore communiqué de bilan plus complet.
Malgré le succès, l’organisation n’écarte pas la possibilité de quitter l’abbaye de Floreffe à l’avenir en raison des contraintes qu’impose le site classé et vieillissant.
«Nous avons une réunion en septembre avec toutes les autorités compétentes», a expliqué à ce sujet Jean-Yves Laffineur. «Nous voulons savoir exactement où nous pourrons accéder en 2020 pour que nous puissions organiser le festival dans les meilleures conditions. Si ce n’est pas le cas, nous envisagerons de déménager, mais notre ambition est bien de rester ici», a-t-il conclu.
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