Les stations d’épuration d’eau en Wallonie et à Bruxelles jugées trop énergivores


Tous les deux ans, le centre de recherche et d’expertise dans le traitement de l’eau, Cebedeau, première spin-off de l’Université de Liège, organise un colloque thématique et scientifique.
Ce colloque s’est déroulé ce jeudi au Val Benoît à Liège, sur le thème des économies d’énergie, en présence d’une centaine de représentants d’organismes belges et étrangers actifs dans le traitement des eaux. « L’assainissement de l’eau est indispensable pour la préservation de nos rivières et de nos océans mais les procédés de traitement actuels sont très énergivores. L’expérience montre que nous pouvons améliorer cette situation tant dans le secteur public que privé. Travailler à l’efficience énergétique est une première étape, concevoir de nouvelles usines de traitement à énergie positive est l’objectif final », a relevé Stéphane Nonet, directeur du Cebedeau.
La SPGE et la SBGE (Société Bruxelloise de Gestion de l’Eau) faisaient partie des orateurs. D’un côté comme de l’autre, on a mis en évidence les importants investissements qui ont été consentis durant les 15 à 20 dernières années en vue d’assurer le traitement des eaux usées et ainsi améliorer la qualité, tout en admettant que de gros efforts sont encore à réaliser en matière d’économies d’énergie sachant que les ouvrages d’assainissement des eaux usées opérationnels en Wallonie et à Bruxelles sont très énergivores. « Quand on épure, on utilise de l’électricité. Les 439 stations d’épuration que compte à ce jour la Wallonie représentent un coût de 100 millions d’euros par an, dont 18 millions rien que pour l’électricité et le gaz », souligne Jean-Luc Martin.
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
0 Commentaire
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici