Luc Niessen, le Gilet jaune verviétois, reste sur sa faim après un an de lutte

Un an après quel est le bilan des Gilets jaunes en région verviétoise ?

Mi figue mi raisin. Le nombre de participants a diminué. Ils pensent qu’on n’obtient pas satisfaction sur différents points.

Quels sont les résultats que vous avez quand même pu obtenir ?

Le blocage au niveau du diesel. Il n’a pas remonté. Sinon, il n’y a pas de grosse satisfaction. Maintenant, on va voir ce qu’on pourra négocier avec le nouveau gouvernement, quand il sera mis en place.

Peut-être le politique a-t-il été plus attentif pour les plus précarisés ?

Oui. Et ils essaient de récupérer des personnes qui sont allées vers d’autres partis. Cela ne s’est pas marqué très fort à Verviers au niveau du PTB, mais du côté de Namur et de Dinant, beaucoup se sont retrouvés sur ses listes.

Dans la suite du long entretien qu’il nous a donné, Luc Niessen évoque les luttes qui ont émaillé cette première année de Gilets jaunes et son ressenti par rapport aux décideurs politiques.