La Ville de Charleroi condamnée pour avoir discriminé une enseignante frappée de sclérose en plaque: «Elle a été victime de menaces!»

Tout commence à l’école communale Jules Destrée à Gilly, où la victime exerçait ses fonctions. C’est à cette époque qu’elle apprend sa maladie, la sclérose en plaques. Il s’agit d’une maladie incurable qui touche le système nerveux central, provoquant différents symptômes comme l’engourdissement d’un membre, des troubles de la vision ou des mouvements…

L’institutrice de Charleroi, touchée par cette maladie, demande quelques adaptations dans son école. De petites adaptations… Et pourtant, elle va n’essuyer que des refus. « Elle a été victime de menaces, d’intimidations, d’humiliations… », témoigne anonymement une de ses proches.

Désespérée par sa situation, l’enseignante contacte Unia, l’ex-Centre pour l’égalité des chances. C’est aujourd’hui une grande victoire pour Patrick Charlier, le directeur d’Unia. car la Ville de Charleroi a été condamnée dans ce procès.

► Explications

► La riposte de Me Marc Uyttendaele, l’avocat de la Ville