Sacs en plastique, distribution du courrier, tarifs chez le dentiste, transports, jeux en ligne,…: voici tout ce qui change ce 1er mars!


Les sacs en plastique pour fruits et légumes interdits à Bruxelles et en Wallonie
Les sacs en plastique à usage unique pour fruits et légumes seront totalement interdits dans les magasins de Wallonie et de la Région de Bruxelles-Capitale à partir du 1er mars, même s’ils sont biosourcés et compostables à domicile. Cette interdiction s’applique à tous les magasins bruxellois et wallons, aux commerçants des marchés ainsi qu’aux vendeurs ambulants.
Les consommateurs sont invités à utiliser leurs propres emballages pour remplacer les sacs à usage unique : sacs en tissu, boîtes en carton, en plastique, en inox ou encore en verre.
En Wallonie, l’usage de sacs en plastique à usage unique est déjà interdit aux caisses des magasins depuis décembre 2016. Depuis janvier 2018, ceux autorisés pour les fruits et légumes vendus en vrac devaient comporter une teneur minimale en matière biosourcée (40 %) et être compostables à domicile.
À Bruxelles, l’interdiction de l’utilisation des sacs de caisse remonte à décembre 2017. Les sacs pour fruits et légumes non biosourcés et compostables à domicile sont eux interdits depuis 2018.
bpost adapte son modèle de distribution du courrier
À partir du 1er mars 2020, le courrier non urgent ne sera plus distribué que deux fois par semaine : une première fois en début de semaine (le lundi ou le mardi) et une deuxième fois en fin de semaine (le mercredi ou le jeudi). Il s’agit des courriers Non Prior, des courriers publicitaires et des magazines non hebdomadaires.
Le courrier prioritaire – à savoir les courriers Prior, les recommandés, les colis, les journaux ainsi que les magazines hebdomadaires – continuera en revanche à être livré quotidiennement.
Le modèle de distribution de bpost est adapté afin de répondre à la baisse du volume de courriers observée depuis plusieurs années. Une baisse qui n’est pas compensée par la croissance du volume de colis, indique bpost.
Les honoraires des dentistes indexés, certains soins dentaires plus chers
En vertu de l’accord dento-mutualiste 2020-2021 conclu le 30 janvier dernier, les honoraires des dentistes seront indexés de 1,95 % à compter du 1er mars. L’indexation a été calculée en fonction de l’inflation telle que mesurée par l’indice santé lissé. Les tarifs de plusieurs soins dentaires vont par ailleurs augmenter.
« Tant les honoraires que les remboursements seront augmentés dans une même proportion. Le reste à charge pour le patient ne sera donc pas modifié », a expliqué à Belga le porte-parole de la Société de Médecine dentaire, Michel Devriese.
En revanche, les dentistes conventionnés pourront facturer plus cher toute une série de soins, tels que l’extraction dentaire ou pour certaines prothèses, sans que cette augmentation ne fasse l’objet d’un remboursement. Ces augmentations seront plafonnées et les traitements concernés représentent près de 25 % de l’ensemble de tous les traitements. Les bénéficiaires de l’intervention majorée (BIM) et les moins de 18 ans ne sont toutefois pas concernés par ces augmentations.
Ces mesures auraient normalement déjà dû intervenir au 1er janvier 2020 mais étant donné que l’accord entre les dentistes et les mutualités pour les années 2020-2021 n’a été conclu que le 30 janvier 2020, leur entrée en vigueur a été décalée de deux mois. L’accord dento-mutualiste s’applique pour une durée de deux ans et fixe, entre autres, les tarifs que les dentistes conventionnés peuvent appliquer.
Les transports publics deviennent gratuits au Grand-Duché de Luxembourg
À partir du 1er mars 2020, le Grand-Duché de Luxembourg deviendra le premier pays au monde à proposer gratuitement l’entièreté de son réseau de transports publics aux usagers. Exit le coutumier titre de transport, il ne faudra désormais qu’une pièce d’identité pour accéder aux bus, trams et trains du pays. Cette réforme devrait encourager les travailleurs frontaliers, dont les Belges, à abandonner la voiture à l’entrée du pays.
Seuls les tickets pour la première classe dans les trains resteront au tarif actuel, afin d’y éviter une affluence excessive. Les billets pour des trajets transfrontaliers seront eux aussi toujours tarifés mais des accords ont été établis avec les compagnies étrangères pour faire baisser les prix.
Les abonnements mensuels de la SNCB coûteront ainsi 29 euros de moins par mois pour les navetteurs belges qui se rendent au Grand-Duché. Pour les abonnements annuels, la société ferroviaire parle d’une baisse de 290 euros. Le prix du trajet individuel est lui aussi revu à la baisse, de même que celui des autobus transfrontaliers, dont l’abonnement coûtera entre 45 et 50 euros de moins par mois selon les zones (entre 390 et 440 euros annuels).
Les bonus interdits pour les clients des sites de jeux en ligne
A partir de dimanche, les sites de jeux en ligne ne seront plus autorisés à offrir des bonus à leurs clients, tels que dix euros de jeu gratuit ou le doublement d’un premier dépôt pour l’ouverture d’un compte, rapporte samedi Het Belang van Limburg sur la base d’une décision du Conseil d’Etat.
Juste avant les élections, le gouvernement fédéral avait approuvé la loi sur les jeux de hasard, à laquelle le ministre Koen Geens travaillait depuis des années. L’une des mesures était la limitation à 275 euros de bonus proposés par les sites de jeux en ligne par mois, qui encouragent en réalité les internautes à s’inscrire ou à continuer à jouer.
Cette disposition légale n’a toutefois pas plu à Fremoluc SA, une société d’Ixelles qui gère des bowlings, des bars à snooker et des cafés. Les établissements horeca étant interdits de proposer des jeux gratuits ou tout autre forme de bonus, l’entreprise ixelloise estimait qu’il était question de « concurrence déloyale ». Elle a dès lors saisi le Conseil d’Etat qui a soulevé dans un arrêt que la loi sur les jeux de hasard du 7 mai 1999 contenait déjà une interdiction de primes.
Le jugement a été examiné par la Commission des jeux de hasard, qui a interdit par la suite à toutes les sociétés de paris en ligne et aux casinos en ligne de proposer des bonus à partir du 1er mars.
La réglementation sur la radioprotection s’adapte aux évolutions de la médecine
Une nouvelle version de la réglementation sur la radioprotection entrera en vigueur le 1er mars et prendra en compte les nouveaux besoins liés à la médecine, notamment vétérinaire. L’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) veut veiller à ce que les patients, les travailleurs mais aussi les propriétaires d’animaux soient protégés contre les dangers de rayonnements ionisants.
La législation sur la radioprotection a récemment été révisée pour être clarifiée et développée en réponse aux évolutions de la médecine, notamment vétérinaire. Les principes de base prévalent toujours. Si une technique équivalente peut être utilisée, les rayonnements ionisants doivent être évités, et s’ils sont néanmoins utilisés, ils doivent l’être de manière optimale. La dose de rayonnement doit être maintenue au minimum possible en fonction de l’objectif médical souhaité.
Dans la nouvelle réglementation concernant la médecine vétérinaire, les assistants vétérinaires pourront désormais prendre des radiographies d’animaux sous la supervision d’un vétérinaire. Les propriétaires d’animaux qui souhaitent rester avec leur animal lors d’un examen ou d’un traitement utilisant des rayonnements ionisants recevront à l’avance des informations explicites sur les risques. Enfin, la réglementation prévoit aussi une simplification administrative importante.
Cette législation, basée sur une directive européenne, met aussi l’accent sur le patient pour les applications utilisées par les médecins et les dentistes. Les informations que les patients doivent recevoir avant de subir un examen ou un traitement utilisant des rayonnements ionisants doivent être décrites clairement. Le médecin devra également poser davantage de questions au patient, comme, par exemple, vérifier si une patiente est enceinte ou non.
Augmentation du prix du pass musées
La coopérative museumPASSmusées augmentera le prix de son pass à partir du 1er mars, de 50 à 59 euros. Il s’agit d’une conséquence de l’augmentation des prix des tickets dans les musées.
L’accès illimité aux 170 musées reste et le supplément pour des expositions temporaires deviendra exceptionnel.
Quelque 100.000 personnes détiennent un pass musées. Il s’achète pour toute une année.
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