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Bruxelles : 40 km de pistes cyclables pour désengorger les transports publics dans la cadre du déconfinement

Les plans du gouvernement fédéral pour la stratégie de déconfinement montrent que la capacité des transports publics souffrira gravement des mesures de distance sociale post-corona. Afin de soulager les transports publics dans la capitale, et pour éviter que celle-ci soit saturée par les voitures, la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) a élaboré un plan ambitieux pour donner plus d'espace aux cyclistes dans la ville.
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«Il faut une stratégie de mobilité pour le déconfinement, notamment pour les déplacements domicile-travail. La recherche montre que de nombreuses personnes seraient prêtes à échanger les transports publics ou leur voiture contre des vélos, à condition qu'ils disposent d'une infrastructure suffisante. Nous répondons à cette question: nous prévoyons immédiatement 40 km de pistes cyclables supplémentaires dans la capitale et nous appelons les Bruxellois à marcher et à faire du vélo», explique Elke Van den Brandt.

Dans son plan, Elke Van den Brandt se concentre sur les routes d'accès à la ville et les axes de circulation centraux. Sur l’avenue de la loi, l’avenue Louise, l’avenue de Vilvorde, l’avenue Charles Quint et l’avenue de L’industrie. Des corridors de vélo seront mises en place et des places de stationnement supprimées. Certains aménagement seront permanents, d'autres seulement pour la durée des mesures post-corona. Ces corridors cyclables relieront les pistes cyclables existantes et garantiront que les navetteurs de Flandre et de Wallonie atteignent le centre-ville rapidement et en toute sécurité.

Capture40km

Il y a déjà beaucoup de pistes cyclables sur la petite ceinture, où des travaux sont en cours sur les chaînons manquants, comme à la garde du Midi. La moyenne ceinture sera également soigneusement réaménagée, y compris le boulevard général Jacques (où les travaux ont déjà commencé), le boulevard Reyers et l’avenue du Congo, où il n'y a pas encore d'infrastructure cyclable. « Avec les transports publics qui ne pourront pas reprendre tout de suite à pleine capacité de transport, ce déconfinement présente des défis majeurs en terme de mobilité. Nous avons dû prendre des décisions radicales pour que chacun puisse se déplacer en toute sécurité et à une distance suffisante. Et cela pourrait même déclencher une révolution cycliste à Bruxelles », explique Elke Van den Brandt.

Dans une lettre ouverte, la ministre demande désormais aux Bruxellois de faire preuve de solidarité et, si c’est possible, de se déplacer à pied ou à vélo. «Laissez les transports publics à ceux qui en ont vraiment besoin. Si vous êtes en bonne santé et que vous n’aller pas trop loin, s’il vous plait déplacez vous à pied ou à vélo. Il ne faut pas que notre région soient saturées de voitures lors de la réouverture des écoles, des commerces et des entreprises. Nous travaillons d’arrache pied pour fournir les infrastructures indispensables pour que vous vous sentiez en sécurité à vélo."

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