Coronavirus: «Seuls 18% des masques reçus passent le test»


Implanté à Bruxelles, Mensura, spécialiste de la prévention, de la sécurité et de la santé, fournit des conseils, des solutions et des services adaptés aux entreprises. Une société qui compte plus de 600 collaborateurs et plus de 55.000 entreprises affiliées partout dans le pays (dont des bureaux à Gosselies et Libramont). Avec sa directrice, Gretel Schrijvers, nous faisons le point sur la sécurité des employés et ouvriers, alors que ce 4 mai, leur démarrage (en partie) est annoncé.
Combien de masques avez-vous testé jusqu’à présent ?
C’est difficile à dire, mais quelques centaines en tout cas.
Et vous avez déjà des résultats, des statistiques ?
Oui évidemment, nous rendons des comptes ! Et oui, on peut faire mieux. Ainsi, 18 % des masques passent le test complètement (selon le protocole ATP du SPF Emploi). Mais pour 27 % des masques, il faudrait un « taping » au niveau du nez et pour 16 % ce qu’on appelle un tape all. Soit des protections plus fiables, sécurisantes. Enfin, au final, plus de 39 % ne passent pas le test du tout.
39 % des masques qui ne sont, au final, pas conformes du tout… estimez-vous les pertes ?
Ces masques ne sont pas perdus vu qu’ils peuvent être utilisés dans d’autres services. Mais si les hôpitaux ont payé un prix pour un masque FFP2, qui est quand même plus élevé que pour un masque normal, et que les masques ne peuvent pas être utilisés par le personnel soignant, ils doivent de nouveau investir… Combien ? Aucune idée.
► Malgré tout, ces masques « déficients » sont tout de même utilisés et servent dans d’autres secteurs.
► Gretel Schrijvers tire la sonnette d’alarme : « On ne retournera jamais à une vie normale en entreprise ! »
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