Des déchets nucléaires à Stavelot? «Pas avant 20 ans» estime le professeur Charlier
Un courrier a été envoyé à la ministre Marghem par une dizaine de mayeurs (Stavelot, Stoumont, Lierneux, Trois-Ponts et Vielsalm, directement concernés, mais aussi Waimes, Jalhay, Spa, Baelen et Malmedy) pour s’indigner d’un telle communication en pleine pandémie Covid quant à l’enquête publique de l’Ondraf sur le possible enfouissement de déchets nucléaires dans le massif de Stavelot.
Les dix se disent aussi offusqués d’avoir eu vent de cette enquête suite à une conférence de presse d’une ministre grand-ducale, ce qui renforce encore la « charge émotionnelle » de l’annonce. D’autres sont montés au créneau. Dont Ecolo arrondissement de Verviers, qui prône un entreposage dans des endroits où les déchets seraient récupérables et un report de l’enquête publique.
André Frédéric, chef de groupe PS au Parlement wallon, s’oppose aussi à l’enfouissement et réclame une étude alternative au stockage géologique. Quant au parti stavelotain CitoyenS !, il présentera une motion au prochain conseil communal.
>> D’après Robert Charlier, si le projet passait, la région de Stavelot ne stockerait pas de déchets nucléaires pendant près de 20 ans.
>> Le massif de Stavelot présente certains avantages pour l’enfouissement de nucléaire. Le professeur nous explique tout.
