François-Xavier Renou («Affaire conclue»): «Chalençon règle ses comptes avec maladresse»

Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?

Je suis basé à Bali, où je séjourne six mois par an, en alternance avec Paris. Diplômé en joaillerie, je suis acheteur pour plusieurs galeries en Indonésie, je collabore avec d’autres situées notamment à Hong Kong. Ces galeries m’attribuent un budget afin d’acheter pour leurs comptes et j’ai aussi mes propres budgets pour acheter des objets que je customise par la suite.

Comment êtes-vous arrivé dans « Affaire conclue » ?

J’ai envoyé ma candidature il y a un petit bout de temps à la production, car l’émission recoupe toutes mes passions, à commencer par celle de l’art. Ici, j’allie le business et le plaisir. Je devais intégrer l’émission en mars, mais la crise sanitaire a interrompu les tournages.

Dans l’émission, que comptez-vous acheter ?

Des objets qui vont rentrer dans ma valise ! (Rires.) Je suis assez sensible aux bronzes, aux travaux délicats, aux bijoux à condition que leur prix ne s’envole pas. Je n’ai ni la clientèle ni la trésorerie de Julien Cohen.

De quelle manière avez-vous été accueilli par les autres acheteurs du programme ?

J’ai été cajolé et conseillé. Julien Cohen m’a charrié un peu, mais cela est resté bon enfant. Il aime beaucoup bizuter les petits nouveaux : il fait toujours en sorte de leur faire dépenser plus d’argent. Surenchérit-il pour vous emmerder ou parce qu’il veut l’objet ? Difficile de savoir…

Julien Cohen s’était renseigné sur vous en dévoilant vos clips de chanteur. Etait-ce préparé ?

Il a montré ce clip en pleine émission : je ne l’avais pas du tout vu venir ! Cela m’a complètement décontenancé. Durant mon casting, je n’avais pas évoqué que, voici plusieurs années, sous le pseudo de Fransoa, je reprenais des tubes francophones en indonésien. Depuis toujours, on m’appelle Cloclo, je suis fan de cet artiste et j’ai commencé à chanter en indonésien ses tubes dans des karaokés : un producteur m’a remis sa carte, voilà comment tout a commencé.

Votre style original vous aide-t-il dans votre carrière ?

Mes tenues, il faut oser les porter ! Mon épouse s’occupe de ma garde-robe au sein de laquelle on trouve la veste à imprimé python que j’ai mise dans ma première « Affaire conclue ». J’en possède une autre en véritable peau de python, où chaque écaille est incrustée de poudre de diamants. Pour les prochains tournages, je choisirai une veste kaki en imprimé crocodile brillant.

Pierre-Jean Chalençon a déclaré : « Il ne suffit pas d’être gay avec une veste de folle pour me remplacer. » Quel regard portez-vous sur ces critiques ?

Je ne pense pas qu’il ait tenu ces propos pour faire le buzz. Il doit être quelqu’un d’impulsif, de sensible et de triste suite à son départ de l’émission. Il a grimpé au cocotier et s’est laissé emporter. C’est lui qui décide de la manière dont il règle ses comptes, mais c’est peut-être maladroit.

Ses propos vous ont-ils touché ?

Il m’a catalogué sans me connaître, ce qui m’a attristé. Tout le monde croit que je suis gay depuis toujours ! Quand on s’habille de façon un peu extravagante, on reçoit l’étiquette qui va avec.

« N’est pas Chalençon qui veut », a-t-il déclaré. Avez-vous l’impression de rentrer dans ses pantoufles ?

Je n’ai pas été recruté pour le remplacer ! Même si nous avons pas mal de points communs, comme notre lieu de naissance. On aurait certainement fait de bons amis, mais la porte n’est pas fermée…

Du 11 au 13 septembre, le Sablon à Bruxelles retrouvera son grand marché du design annuel. Cette année, au détour des allées, le public pourra découvrir les stands de deux invités de marque : Alexandra Morel et Stéphane Vanhandenhoven, visages bien connus de l’émission ’Affaire conclue’’ sur France 2, seront présent parmi les exposants de cette 3e édition. Infos : sablondesignmarket.com