Fêtes de Wallonie: pour Elio Di Rupo, l’avenir de la Wallonie dépend «de notre volonté et de notre confiance»


« L’avenir de notre Wallonie dépend essentiellement de nos comportements, c’est-à-dire avant tout de notre mentalité, de notre volonté, de la confiance que nous avons en nous-mêmes », a égrainé Elio Di Rupo, succédant au pupitre au président de l’assemblée régionale, Jean-Claude Marcourt.
« Je pense que nous devons être plus ambitieux, plus créatifs, plus inventifs sur tous les plans. Nous aïeuls avaient réussi à faire de la Wallonie l’une des premières puissances économiques du monde. A leur instar, soyons déterminés à créer nous aussi de grandes choses. Avec nos moyens d’aujourd’hui, innovons, valorisons tous nos talents et allons de l’avant. Retrouvons le chemin de l’audace, de la prise de risque et de l’entrepreneuriat », a ajouté le ministre-président.
La veille, sur les ondes de la RTBF, ce dernier avait explicitement appelé les francophones – Wallons et Bruxellois – à se positionner clairement sur ce qu’ils veulent, « en ayant l’esprit que la Flandre est majoritaire et qu’il y a une situation politique tout à fait particulière avec le Vlaams Belang ».
Ce samedi, le ministre-président n’a pas évoqué la situation fédérale. Mais entre les lignes d’un discours traversé par la crise sanitaire actuelle, en convoquant la responsabilité de chacun et la confiance aux possibilités propres de la Région, c’est bien la même intention que l’on devine.
« Notre ambition est claire : faire de notre Wallonie l’une des régions les plus prospères d’Europe », a poursuivi Elio Di Rupo en soulignant l’importance du plan ’Get up Wallonia’. « Mais le gouvernement ne pourra pas tout faire, tout seul. Pour parvenir aux résultats escomptés, chacun de nous devra accomplir des efforts. Des efforts selon sa position dans la société, ses aptitudes et ses possibilités.Chacun d’entre nous devrait faire sienne la célèbre formule du président Kennedy, que je paraphrase et adapte à notre Région : ’Ne demandez pas ce que la Wallonie peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour la Wallonie’», a-t-il déclaré.
« Sobrement, dans moins d’un mois, nous célèbrerons la première réunion à l’hôtel Sofitel de Wépion du Conseil régional wallon, ancêtre de l’actuel Parlement de Wallonie. Mais pour ma part, je voudrais vous parler de demain, de l’an prochain, de la décennie à venir. Mon gouvernement prépare avec détermination l’avenir de notre Wallonie. Il le fait avec optimisme et enthousiasme. Certes, les difficultés à franchir sont grandes et nous n’en mésestimons aucune. Mais la force de la volonté triomphera des difficultés », a encore martelé le ministre-président.
« Nous devons nous transformer en bâtisseurs d’avenir », a-t-il enchaîné. Un avenir dont la jeunesse est indissociable. « Nos jeunes souffrent énormément des contraintes actuelles. Le coronavirus leur a coupé les ailes qui leur permettaient de décoller », a reconnu Elio Di Rupo. « Je ne sais pas combien de temps il nous faudra pour vaincre le virus : quelques mois, un an ou davantage. Mais ce que je sais, c’est que nous devons dès maintenant ouvrir de larges horizons à nos jeunes. Ils doivent savoir que dès la fin de l’épidémie, des possibilités nombreuses s’offriront à eux. Que le gouvernement travaille pour eux aussi. Notre rôle d’élus, d’adultes, de parents, est de créer les conditions de leur épanouissement, les conditions de l’espérance », a-t-il conclu.
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