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Restructuration chez GSK: syndicats et direction parviennent à un pré-accord prévoyant 386 licenciements

La direction de l’entreprise pharmaceutique GSK (GlaxoSmithKline) et les syndicats sont parvenus à un pré-accord dans le cadre de la phase de consultation et de négociation de la procédure Renault. Au total, 386 licenciements sont programmés chez GSK Vaccines qui dispose de sites à Gembloux, Rixensart et Wavre. Les départs interviendront exclusivement au niveau des cadres de l’entreprise.

Le plan de transformation présenté le 5 février prévoyait le départ de 720 collaborateurs. La réduction du nombre a été obtenue grâce à la mise en place de plusieurs mesures telles qu’un plan de départs volontaires et d’autres initiatives.

Le pré-accord va maintenant être soumis à l’examen final des représentants du personnel, a indiqué la direction mercredi dans un communiqué.

Le plan de transformation s’inscrit dans un programme de deux ans visant à préparer la séparation de GSK en deux nouvelles sociétés: d’une part, une société biopharmaceutique basée sur la recherche et développement (R&D) axée sur les sciences liées au système immunitaire, l’utilisation de la génétique et les nouvelles technologies; et, d’autre part, un nouveau leader mondial pour les produits de santé grand public (Consumer Healthcare).

L’entreprise pharmaceutique a rappelé son engagement en Belgique. «Le site historique de Rixensart reste un site important pour la recherche et le développement de nouveaux vaccins et constitue un élément clé de la stratégie de croissance mondiale de GSK. En outre, le site de fabrication de Wavre contribuera, à partir de 2021, à la fabrication prévue d’un milliard de doses d’adjuvants qui seront utilisées dans les vaccins Covid-19, actuellement en cours de développement avec plusieurs partenaires, dont Sanofi.»

«Les efforts de l’entreprise pour augmenter la production d’adjuvants contre la pandémie n’ont pas d’impact sur le plan de transformation, car cette production nécessite une expertise spécifique, différente du profil des collaborateurs concernés par le plan», précise-t-on.

Le syndicat chrétien parlait, lui, d’une «victoire en demi-teinte» à l’issue de la journée de mercredi. «On passe de 125 employés impactés à zéro, ce qui est évidemment une bonne chose. D’un autre côté, il reste 386 cadres qui doivent partir d’ici décembre 2021», explique Pascal De Norre, délégué CNE.

Le nom des personnes directement concernées par ces licenciements n’est pas encore connu. «Les nouveaux organigrammes de la structure seront présentés la semaine prochaine et nous en saurons alors peut-être plus», poursuit M. De Norre.

Concernant les conditions liées aux départs, direction et syndicats ont donc un pré-accord mais les représentants des travailleurs souhaitent d’abord soumettre le document au personnel avant de s’engager.

La CSC ouvrière a par ailleurs tenu a exprimé sa «grosse frustration» par rapport à 50 départs volontaires d’ouvriers en CDI. «Ces départs, également prévus d’ici fin 2021, ne s’inscrivent pas dans la procédure Renault et la direction ne souhaite pas renouveler ces postes», déplore Michel De Bondt, représentant la CSC.

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