Une réunion du MR sous haute tension: Georges-Louis Bouchez a présenté ses excuses aux députés, certains demandent de nouvelles élections internes!

Vincent De Wolf, bourgmestre d’Etterbeek et président de l’intergroupe parlementaire, présence lors de cette réunion aux députés la proposition destinée à améliorer la gouvernance du parti, dégagée plus tôt dans la journée au cours d’un Bureau politique houleux, à charge pour les parlementaires de l’approuver ou, au contraire, de la rejeter.

Ce que contient précisément ce texte reste mystérieux même si l’on sait que la mise en place d’un G9 composé d’un groupe de ténors pour encadrer Georges-Louis Bouchez a été évoquée. « C’est une réunion ouverte et démocratique. La position du Bureau va être soumise aux parlementaires » qui devront se prononcer sur la future organisation du parti, a expliqué Vincent De Wolf à son arrivée. « Il s’agit d’une étape importante dans la réparation et la reconstruction du MR qui devrait nous permettre de repartir du bon pied », a de son côté souligné l’ancien ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine.

L’heure serait donc à l’apaisement, loin des déclarations au bazooka du matin. « Il faut mettre les rancœurs de côté pour trouver des solutions », a ainsi estimé le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet. « La situation est grave mais nous devons sortir de cette crise par le haut et montrer que nous sommes soudés », a-t-il ajouté.

Certains demandent des élections internes

Selon nos informations, Georges-Louis Bouchez a notamment présenté ses excuses aux parlementaires. Mais le président du MR n’a visiblement pas encore pu convaincre l’ensemble de ses troupes. Il nous revient qu’un parlementaire wallon, Manu Douette, a demandé de nouvelles élections internes. Par ailleurs, Nicolas Tzanetatos serait aussi sorti du bois en attaquant frontalement Georges-Louis Bouchez. Il aurait affirmé qu’il « doutait de ses capacités à être la tête d’un mouvement qui implique le travail d’équipe », n’hésitant pas à ajouter que Georges-Louis Bouchez préférait se mettre en avant plutôt que le parti.