Une attaque à réveiller, une défense à remanier: à quelques heures du match du Standard à Poznan, Montanier est face à un véritable casse-tête!

► L’attaque : un faux nº9 pour compenser la méforme des attaquants

Le Standard ne pourra pas, ce jeudi soir à Poznan, se contenter de défendre, comme il l’avait fait il y a une semaine à Lisbonne, sans résultat probant à l’arrivée. Il devra aussi trouver l’ouverture, s’il veut encore croire en ses chances de qualification pour les 16es de finale de l’Europa League, ce qu’il n’a pas encore su faire depuis l’ouverture de la phase des poules.

La situation commence sérieusement à agacer à Sclessin où, malgré l’accent porté lors de chaque séance d’entraînement sur les exercices de finition et les frappes au but, le ballon a bien du mal à franchir la ligne du but adverse. Les chiffres, du reste, traduisent aisément le malaise : avec 14 buts inscrits en 11 sorties en championnat, le Standard ne possède que la 11e meilleure attaque de l’élite.

► La défense : pas vraiment d’autre choix que de repasser à quatre derrière

Avec les absences de Vanheusden, Fai et Laifis, qui seront également forfaits pour le déplacement à l’Antwerp, Philippe Montanier fait face à un véritable casse-tête en défense avant de se rendre en Pologne. Dommage, c’était l’un des secteurs sur lequel l’entraîneur du Standard pouvait s’appuyer ces dernières semaines.

En Pologne, Philippe Montanier devra toutefois composer une défense qui sera de toute façon inédite, vu le manque de solutions dans le groupe : seulement cinq défenseurs, avec notamment le jeune Hugo Siquet (18 ans).