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Proximus veut couvrir l’ensemble de la Région bruxelloise en fibre optique avant fin 2026

Proximus continue à étendre le déploiement de son réseau de fibre optique à travers le pays. Après des annonces en la matière concernant la Wallonie et la Flandre, l’opérateur télécom a désormais l’ambition de couvrir l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale avant fin 2026, soit plus de 600.000 foyers et entreprises, signale-t-il mardi. Un programme qui permettra la création de 600 nouveaux emplois dans la capitale.

Grâce à la fibre optique, le réseau est doté d’une capacité pratiquement illimitée, capable d’offrir de très grandes largeurs de bande avec un débit allant jusqu’à 10 GB par seconde. Cette technologie permet de répondre à l’augmentation exponentielle du trafic de données, que ce soit par les particuliers ou les entreprises.

Cette année, la croissance en la matière chez Proximus a été de 40 à 50 % plus élevée qu’en 2019, crise sanitaire oblige. Et cela ne devrait qu’augmenter avec de plus en plus d’appareils connectés, la HD, la 4K puis la 8K ou encore le cloud.

D’ici fin 2020, malgré le Covid, l’opérateur aura déployé la fibre pour environ 50.000 familles et entreprises bruxelloises, souligne-t-il. L’entreprise entend accélérer ce déploiement, avec un chiffre de 70.000 en 2021, afin d’atteindre ensuite une vitesse de croisière de 100.000 maisons et entreprises par an à partir de 2022. De la sorte, l’ensemble de la Région bruxelloise, c’est-à-dire plus de 600.000 foyers et entreprises, sera couvert pour fin 2026.

La moitié des raccordements se feront via des travaux en rue, l’autre partie se faisant via un aménagement en façade. Proximus est également en contact avec différents acteurs tels que Bruxelles mobilité, les zones de polices, les communes concernées et les autres impétrants afin d’optimiser les synergies liées aux travaux, et de minimiser l’impact pour le citoyen.

L’opérateur a divisé Bruxelles en plusieurs zones. Le déploiement de la fibre se fera en plusieurs phases. Actuellement, cette technologie est déjà totalement installée dans certaines zones d’Uccle, d’Evere, d’Etterbeek et Bruxelles-Ville (le quartier Anspach, c’est-à-dire du piétonnier), tandis que les travaux sont en cours à Koekelberg/Molenbeek et Anderlecht. Ils débuteront l’année prochaine à Bruxelles centre (Pentagone), Schaerbeek et Ixelles.

Plus de 600 emplois créés

Plus de 600 emplois seront créés à court terme, essentiellement dans les entreprises de construction, dans le cadre de ce déploiement dans la capitale. Un dialogue a été entamé avec Actiris et Bruxelles Formation ainsi qu’avec le VDAB Bruxelles, afin de pouvoir déployer le plus grand nombre possible de Bruxellois sur ces nouveaux emplois.

Proximus avait lancé il y a quatre ans son plan d’investissement afin de déployer la fibre optique et de couvrir la majorité des entreprises et des centres urbains en Belgique. L’ambition est désormais de couvrir au moins 70 % de la population belge. En juillet dernier, l’opérateur avait dès lors décidé d’étendre et d’accélérer fortement le déploiement en Flandre et en Wallonie et 4,2 millions de foyers et d’entreprises seront donc raccordés pour fin 2028, au rythme de plus d’un demi-million par an.

Proximus entend bien couvrir à plus long terme l’ensemble du pays. Au total, 400.000 entreprises et foyers sont déjà connectables aujourd’hui à travers la Belgique.

L’investissement global se chiffre en plusieurs milliards d’euros. Guillaume Boutin, CEO de Proximus, se refuse cependant à en dire plus. « Chaque année, nous dépensons plus d’un milliard d’euros dans nos différents réseaux et nous porterons ce chiffre à 1,3 dans les prochaines années. Nous allons créer des emplois à Bruxelles mais aussi dans les autres Régions. Ce sont donc plusieurs milliers d’emplois qui verront le jour. »

Le réseau de fibre sera ouvert à d’autres fournisseurs. Il y en a ainsi 25 qui ont déjà signé un accord en ce sens mais on ignore encore leur identité. Ils sont actifs dans des marchés de niche, dans le B2B mais aussi auprès des particuliers.

« Les villes connectées intelligentes pourront enfin se développer. Notre ambition est colossale. Les réseaux numériques sont devenus des infrastructures essentielles, comme l’a montré la crise du coronavirus », a insisté Guillaume Boutin. « Ce déploiement sera également un facteur de relance économique et contribuera à la compétitivité de la ville car les possibilités technologiques deviendront infinies. Cela fera de Bruxelles LA capitale de l’innovation en Europe. »

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