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«Tiny Pretty Things» (Netflix): les acteurs sont-ils vraiment danseurs de ballet?

Sur le papier, on pourrait y voir un mélange entre « Pretty Little Liars » et « Black Swan ». Cette nouvelle série nous immerge dans le monde – souvent cruel – de la danse classique. Le tout, incarné par des comédiens… assez méconnus.

Ça y est : « Tiny Pretty Things  » est désormais en ligne sur Netflix. Disponible depuis le 14 décembre, ce feuilleton de dix épisodes est adapté du roman éponyme de Sona Charaipotra et Dhonielle Clayton. L’univers sombre et parfois malsain de la danse classique est au cœur de l’intrigue. L’histoire démarre avec le meurtre de la star de l’école « Archer School of Ballet », poussée du haut du toit. Pour la remplacer, une jeune femme nommée Neveah, est appelée à rejoindre l’établissement. On y suit alors les aventures des élèves de cette école. Entre coups bas, meurtres, romance, manipulations, compétition excessive, problèmes alimentaires, et autres thèmes forts, « Tiny Pretty Things » dépeint un univers qui n’est pas si rose que ça. Une sorte de « Pretty Little Liars » de la danse, qui rappelle aussi la série espagnole « Elite », sur fond de « Black Swan » pour ados.

Un casting de pros !

À la distribution, on retrouve des visages que le grand public ne connaît pas encore vraiment. Il faut dire que le producteur de la série, Michael MacLennan (« Queer as folk ») a tenu à ce que la distribution soit composée de jeunes talents issus du monde du ballet… Comme pour « Spinning Out », la série Netflix sur le patinage, qui a été annulée au bout de sa première saison.

Par exemple, Kylie Jefferson, l’interprète de Neveah, est une danseuse et chorégraphe contemporaine de 25 ans. Depuis ses 6 ans, elle est la petite protégée de Debbie Allen, connue pour avoir joué Lydia dans « Fame » et Catherine Avery dans « Grey’s Anatomy », mais aussi pour avoir ouvert une Académie de danse en 2001. Kylie était d’ailleurs la plus jeune élève à intégrer cette école.

Autre illustration avec Oren, incarné par Barton Cowperthwaite, danseur professionnel de 28 ans, qui connaît déjà bien le monde des séries et du cinéma. En 2016, il tenait le rôle principal dans le film « Danse ta vie : l’affrontement ». L’année dernière, il était apparu dans « Fosse/Verdon », une série qui retraçait l’histoire d’amour du chorégraphe Bob Fosse et de la danseuse Gwen Verdon. Il avait également fait partie de la troupe de la comédie musicale « Un américain à Paris », à Broadway et au théâtre du Châtelet. Multi-casquette, Barton peut aussi bien se revendiquer acteur que danseur.

En réalité, la plupart des comédiens vus dans « Tiny Pretty Things » sont déjà habitués avec les caméras. C’est le cas du danseur Brennan Clost (Shane), formé à la National Ballet School of Canada. De 2013 à 2017, il tenait l’un des rôles principaux dans « The Next Step », une série pour ados canadienne sur le monde de la danse. Idem pour Casimere Jollette (Bette), danseuse pro qui a tourné dans plusieurs publicités et fait quelques apparitions dans les séries « Code Black » et « This is us ». Damon J. Gillespie (Caleb) a été vu dans la seule et unique saison de la série Netflix « The Society ». Quant à Daniela Norman, danseuse anglaise formée au National Ballet, elle est apparue dans le film musical « Cats », aux côtés de Taylor Swift.

Précisons toutefois que Lauren Holly, l’actrice qui interprète la directrice de l’école, Monique Dubois, n’entretient aucun lien avec cet univers. Comédienne professionnelle, elle est l’une des stars de « NCIS », dans le rôle de Jenny Shepard.

En résumé, « Tiny Pretty Things » peut se targuer d’une indéniable authenticité, grâce à ce casting de danseurs, qui a également été impliqué dans l’écriture des épisodes, histoire de refléter les coulisses de ce milieu le plus justement possible.

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