Trafic de stups au Borinage: les gérants de 2 restos condamnés, 900.000€ confisqués


Aussi, la cour confirme qu’il s’agit d’une association et pas d’une organisation criminelle, comme l’avait estimé le tribunal en première instance. Le ministère public soutenait que c’était l’inverse.
En septembre 2017, la police était informée que deux frères, leur père, leur cousin et leurs amis d’enfance étaient actifs dans un trafic de cocaïne et de cannabis à grande échelle. Le 5 juillet 2018, la police d’Anvers arrêtait un jeune originaire du Centre en possession de 27.500 euros en liquide. Il avait été chargé par les frères de ramener cinq kilos de cocaïne dans la région de Mons.
Plusieurs perquisitions ont été menées en décembre 2018 et les policiers ont découvert des armes, des téléphones Blackberry, des garages loués à Cuesmes et Péruwelz. Les policiers ont également appris que les frères stockaient une partie de la drogue chez leur papa, lequel avait déjà eu des ennuis judiciaires.
Le domicile de cet homme a été victime d’une attaque à main armée. Dans cette affaire, la justice a rendu un jugement, les trois auteurs sont Farid Hakimi, Marwan Hammouda et Mehdi Oueslati, lesquels avaient emporté cinq kilos de cannabis. Le vol d’un kilo de cocaïne n’a pas été retenu dans le cadre du jugement rendu dans le cadre de l’affaire Hakimi.
Du coup, la cour d’appel n’a pas retenu la détention de cocaïne dans le chef du papa, réformant ainsi la décision du premier juge, comme l’avait soutenu Me Frédéric Guttadauria, l’avocat du papa dont la peine est réduite de deux à un an de prison. Toutefois, l’amende de 8.000 euros est confirmée.
Les peines de cinq ans, assorties d’un sursis probatoire de cinq ans, prononcées contre les deux frères sont confirmées. Mais la cour s’est montrée intransigeante sur les confiscations. Sont ainsi saisis deux immeubles, l’un situé à Quévy et l’autre à Quevaucamps, cinquante pourcents des parts sociales que détient l’un des frères dans une société active dans la restauration, et des sommes de 404.000 et 477.500 euros. C’est bien moins que ce qui avait été demandé par le ministère public qui avait réclamé la confiscation de 1.957.500 euros.
Un de leurs amis, qui avait bénéficié de la suspension simple du prononcé de la condamnation en première instance, écope d’une peine de neuf mois avec sursis.
Pour le reste, le jugement est confirmé.
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