L’appel à l’aide de Valentin, travailleur handicapé actif dans l’Horeca à Hotton: il ne touche plus que 639 euros


La crise sanitaire frappe tous azimuts. Mais force est de constater que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Fabrice Mioc, de Hotton, tire la sonnette d’alarme pour dénoncer le traitement réservé aux « travailleurs à reconnaissance de handicap », selon l’appellation qu’on leur réserve. Le jeune homme est notamment atteint d’un syndrome qui l’expose à des problèmes de fragilité osseuse.
Incompréhension
Valentin, son demi-frère de 29 ans, suivait une formation sous contrat AVIQ dans un restaurant de Marche-en-Famenne quand la fermeture de l’Horeca l’a laissé sur le carreau, sans le sou ou presque. « Valentin touchait 1.500€ par mois. Depuis la fermeture de l’Horeca, il ne touche plus que 639€, soit le chômage avec un complément du CPAS. Et ce alors qu’il travaille 38 heures par semaine en temps normal et qu’il doit en plus gérer son handicap », constate Fabrice Mioc. « Il est soumis au même barème que s’il avait quitté son emploi délibérément. Ce n’est pourtant pas lui qui a choisi de ne plus travailler. Qu’on lui donne l’équivalent d’un employé ou d’un ouvrier ! », plaide Fabrice.
Situation d’autant plus surprenante que Valentin avait pourtant bénéficié d’un complément d’aide lors de la première vague. Or six mois après le début de la seconde fermeture de l’Horeca, il ne reçoit toujours rien. Et les sollicitations de la famille restent sans réponse.
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