La Calamine, la Bataille des Ardennes…

« Mes parents sont Ardennais. Ma famille a été impactée par la bataille des Ardennes. La ferme de mon père et la ferme de ma mère, qui étaient sur la ligne de front à côté de Bastogne ont été entièrement détruites. Ma mère a vécu pendant 7 ans dans un baraquement après la guerre. Mon père a dû rentrer comme beaucoup d’Ardennais dans l’administration. Il est allé travailler à La Calamine. Ma mère l’a rejoint. » Ils ne parlaient pas du tout allemand. « La Calamine, c’est un village qui a été neutre pendant plus d’un siècle. C’est le début de l’Europe. Tout le monde voulait cette mine de zinc. C’était un puits de pétrole, à l’époque, le zinc. Moi, j’étais un francophone de la minorité francophone de la minorité germanophone. J’habitais aux trois frontières. Mon père était douanier et ma mère allait faire les ménages en Allemagne. Il y avait une ouverture totale et personne n’y a jamais parlé de communautarisation. La Calamine était à l’époque le village dans lequel on comptait le plus de bistrots par habitant en Belgique. Il y avait de la vie. »
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