Au cœur des soins intensifs et unités Covid des hôpitaux du CHU Charleroi: « Après les applaudissements, ce sont les claques dans la figure »


Actuellement, le taux d’occupation des lits hospitaliers, et plus spécialement en soins intensifs, est très important. Le Hainaut est particulièrement touché par le phénomène. Il suffit de se rendre aux soins intensifs de l’hôpital André Vésale, où dix patients sont internés.
Dix-huit autres patients se trouvent aux soins intensifs de l’hôpital Marie Curie. Atteints gravement par le virus SARS-CoV-2, ils souffrent d’insuffisance respiratoire sévère. C’est en se rendant sur place que l’on s’aperçoit de la virulence de la maladie.
Dans l’unité des soins intensifs de l’hôpital Vésale, les patients sont intubés et plongés dans un coma artificiel. Ils sont inertes, pour certains allongés sur le ventre, reliés à des machines qui les maintiennent en vie. Inconscients, ils sont entre les mains des médecins et infirmiers intensivistes qui tentent le tout pour le tout pour espérer voir un jour ces malades sortir des soins intensifs.
► Le personnel des soins intensifs raconte son quotidien : « Certains demandent de parler à leur famille avant d’être plongé dans le coma, cela ressemble parfois à un condamné à mort qui dit adieu à sa famille »
► « Après les applaudissements, ce sont les claques dans la figure » : le personnel soignant dit faire face à une certaine haine exprimée par une partie de la population
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