La Belgique doit tirer profit du «gaming», plaide le MR


Aujourd’hui, le « gaming » – la pratique des jeux vidéo –, concerne un Belge sur deux, selon une étude réalisée par le MR. Cette industrie représente 150 milliards d’euros dans le monde, soit plus que l’industrie de la musique et du cinéma réunies, et a progressé de 20 % durant le confinement.
« La Belgique peut se targuer de bonnes écoles dans le domaine, à Courtrai, Namur ou Mons, mais dès lors qu’une spin-off veut se lancer dans l’édition ou qu’un « gamer » veut devenir professionnel, ils partent à l’étranger », a souligné le président du parti, Georges-Louis Bouchez.
Le MR veut élargir le dispositif du tax shelter à l’éditions de jeux video et élaborer un statut fiscal et social pour les « gamers ». Plusieurs voies sont possibles, par exemple l’extension de la loi sur les plateformes collaboratives afin d’immuniser les gains des gamers amateurs jusqu’6.000 euros ou l’élaboration d’un statut pour les « gamers » professionnels similaires à celui des sportifs. Les libéraux proposent également que les gamers disposent d’un aménagement scolaire à l’image des humanités sportives. A terme, si le secteur se développe, la Belgique pourrait aussi accueillir les très courues conventions internationales de « gaming ».
« Aujourd’hui, en Europe, la France est parvenue à capter une partie de ce secteur. En Belgique, le gaming est une pratique très ancrée mais la valeur ajoutée qu’elle génère n’y reste pas. Nous devons l’inclure dans notre stratégie de relance et l’intégrer dans le secteur de l’intelligence artificielle », a ajouté M. Bouchez.