Kayanh, jeune étudiante de 22 ans de Néchin, dénonce le racisme anti-asiatique depuis le début de la pandémie du Covid-19: «Cette folie doit cesser!»

Kayanh Lee est née à Tournai il y a 22 ans. La rencontre de ses parents a eu lieu à Tournai. « Mes grands-parents sont arrivés en 1980 dans la région ». Sa famille a installé ses valises à Néchin. La maman de Kayanh est coiffeuse dans le village d’Estaimpuis.

Ces derniers temps, plus que tout autre jour, principalement par tristesse et déception, la jeune étudiante a envie de dénoncer les violences envers les Asiatiques. « Petite, j’ai connu le racisme à l’école, évidemment ce n’est rien de comparable à ce qui se passe aujourd’hui dans notre communauté. On me traitait de ‘chintok’. Je ne me rendais pas compte de ce racisme, de la gravité de ce mot. Et puis, les enfants disent ça sans savoir au fond ».

► Depuis un an, le coronavirus a exacerbé ce racisme  : « J’ai les yeux pleins de larmes quand j’y pense… »

► Kayanh pousse un coup de gueule face à cette situation  : « Cette folie doit cesser, les gens doivent approfondir leurs connaissances »