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Diables rouges: Romelu Lukaku ne gaspille plus

Auteur de ses 61e et 62e buts en sélection, Romelu Lukaku n’a pas eu beaucoup d’occasions à se mettre sous la dent contre la Russie, mais a, comme face à la Croatie, été diablement cynique. À l’image d’une équipe qu’il va encore tirer un peu plus vers le haut dans cette phase de poules, avec les « absences » de De Bruyne et Hazard.

Il y a un an et demi, Romelu Lukaku s’offrait l’un des plus beaux de ses 62 buts, désormais, sur cette même pelouse de Saint-Pétersbourg, théâtre des exploits et des déceptions lors du Mondial 2018. Dans l’ombre des Hazard, son crochet-frappe du gauche avait définitivement mis à terre les Russes, battus 1-4 dans ces qualifications pour l’Euro. Le championnat d’Europe, Romelu Lukaku y est désormais et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y est parfaitement engouffré ce samedi soir en y inscrivant ses troisième et quatrième but, après son doublé contre l’Irlande en 2016.

Mais cette fois-ci, Romelu Lukaku n’a pas dû faire grand-chose pour mettre les Diables rouges sur du velours, après seulement dix minutes de jeu. Une terrible erreur de Semenov, qui n’aurait certainement pas joué sans la blessure de Kudryashov (blessé en préparation), a effacé la position de hors-jeu de « Big Rom » qui, contrairement aux années précédentes, ne laisse plus passer la moindre opportunité de faire trembler les filets, de gonfler encore un peu plus son record national et pour le coup, de rendre hommage à son coéquipier en club Christian Eriksen, victime d’un malaise plus tôt dans la journée lors de Danemark-Finlande : « Chris, I love you ! » (Chris, je t’aime !).

En 2021, Romelu Lukaku est devenu champion d’Italie, meilleur joueur de la Serie A, un garçon très altruiste (10 assists avec l’Inter) mais s’est surtout transformé en un attaquant impartial, sans pitié donc pour ceux qui tentent, en vain à en croire le sélectionneur russe Stanislav Cherchesov, de trouver la solution pour le contenir. Pourtant, comme face à la Croatie (contre qui il a aussi marqué), Romelu Lukaku n’a pas souvent eu de moment pour respirer face à la Russie, coincé entre Dzhikiya, Semenov et le duo Ozdoev-Zobnin. « Les adversaires commencent à le connaître », rappelait Roberto Martinez après le dernier match de préparation.

Oui mais voilà, même sans avoir beaucoup d’occasions à se mettre sous la dent, Romelu Lukaku est usant, pesant pour les défenses adverses. Celle de la Russie a craqué une seconde fois, prise par une vitesse symbole de la nouvelle force du buteur belgo-congolais, en fin de rencontre sur une percée et une passe en profondeur de Thomas Meunier. Du pied droit cette fois-ci, « Lukagoal » n’a pas laissé passer cette opportunité d’entamer, comme face au Panama en 2018, son tournoi de la meilleure des manières, en marquant les esprits. À 28 ans, Lukaku ne gaspille définitivement plus.

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