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EDITO> Réforme des pensions: on se calme et on discute pour trouver vite un compromis

De l’extrême gauche à la droite nationaliste, de l’opposition à la majorité : à peu près tous les partis nt tiré à boulets rouges sur le projet de réforme des pensions présenté ce vendredi dans nos médias par Karine Lalieux (PS). Pourtant, la ministre des Pensions s’est contentée de présenter un projet qui correpond à la vision de son parti et qui doit désormais être discuté et arbitré au sein du gouvernement. Bref, on se calme, on négocie et on essaye de trouver rapidement une solution acceptable pour un dossier qui préoccupe et touche des millions de Belges...

Karine Lalieux, la ministre socialiste des Pensions, ne s’attendait certainement pas à recevoir des fleurs et des applaudissements après avoir dévoilé dans nos médias son projet de réforme des pensions. Mais la virulence, voire la violence, des réactions de l’opposition et surtout des partis de la majorité, prouve que le dossier est extrêmement sensible, complexe, fondamental et que la Vivaldi se retrouve trop souvent au bord de la crise de nerfs.

Pourtant, que Karine Lalieux présente un projet qui corresponde à une vision socialiste des pensions ne doit surprendre personne. Le PS, par la voix de son président, avait annoncé la couleur voici quelques jours : la réforme des pensions doit tendre vers plus de justice sociale et ne pas s’enfermer dans une logique d’austérité budgétaire. Que le projet déplaise aux libéraux, à la droite nationaliste flamande et à l’extrême gauche n’est pas surprenant. Cela fait partie du petit rituel de la négociation politique. Le projet Lalieux n’est pas à prendre ou à laisser. Il doit maintenant passer par la discussion, la négociation et par le calme. Il ne sert à rien de tomber dans des invectives trop dures et des réactions épidermiques. Mieux vaut y travailler vite et bien, pour éviter l’enlisement d’un dossier qui touche et préoccupe des millions de Belges. Le PS, qui a dû accepter de maintenir l’âge de la retraite à 67 ans, n’a pas demandé cette compétence pour rien. Il devra obtenir un résultat acceptable pour sa base, quitte à lâcher un peu de lest sur le nombre d’année de travail effectif (15 plutôt que 10 ?) pour obtenir une pension minimale à 1500 euros ou sur un autre dossier. Cela s’appelle l’art de la négociation et du compromis, et c’est généralement par cette solution ou par l’absence de décision que l’on tranche dans ce pays les dossiers les plus épineux. Et si l’on peut choisir, on préfère un bon compromis à un mauvais statu quo…

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