Chanelle Bonaventure, députée PS, veut supprimer les limitations de durée des allocations d’insertion
Voilà un texte qui fait marche arrière par rapport à une loi adoptée par le gouvernement Di Rupo, qui avait d’ailleurs, à l’époque, causé pas mal de remous en interne au PS. « Il y a prescription, on n’est pas tenu par un compromis fait, il y a dix ans. On sortait d’une très longue crise et le PS avait dû faire des compromis par rapport aux demandes de la droite », réplique Chanelle Bonaventure.
On pourrait aussi voir ce texte comme une réaction socialiste aux récentes prises de position du MR, principalement de son président, Georges-Louis Bouchez, qui avait, entre autres, défendu l’idée de sanctionner les demandeurs d’emploi refusant une formation dans un métier en pénurie. La députée verviétoise (Dison), qui a prêté serment en juillet, évite de se lancer dans une polémique avec le président libéral, mais ne se cache pas pour dire que « l’on ne résout rien par la contrainte ».