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Explosion des plaintes pour «revenge porn», une hausse de 40% en un an: voici les régions les plus touchées par le phénomène

Le nombre de plaintes pour revenge porn a augmenté de 40 % entre 2019 et 2020. La faute au confinement mais aussi peut-être à une nouvelle loi, qui sanctionne désormais précisément la divulgation publique d’images de nu ou à caractère sexuel sur Internet sans le consentement de la personne. Une loi qui motive sans doute les victimes à déposer plainte.

On est passé de 590 plaintes en 2019 à 830 en 2020, soit une augmentation de 40 % ! Ou, dit autrement, les polices du pays ont enregistré plus de 2 plaintes par jour en 2020. De quoi parlons-nous ? D’images intimes de vous (nu, à caractère sexuel…), qu’un individu diffuse sur la Toile, à votre insu et sans votre accord. Les motivations de l’auteur peuvent être multiples. Il peut agir par vengeance (votre ex-petit ami ne supporte pas d’avoir été largué), ou pour vous menacer, vous faire chanter ( » si tu ne m’envoies pas d’autres images sexuelles, je diffuse celle que je détiens »), ou pour vous soutirer de l’argent. L’auteur peut aussi « simplement » s’amuser à montrer les images à ses amis.

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Bien souvent, l’image a été obtenue dans une relation de confiance, avec l’accord de la victime. « Ce n’est pas parce que vous avez donné votre consentement sur la prise d’image qu’on peut la diffuser sur la place publique ! », rappelle la députée Vanessa Matz (cdH), auteur de la nouvelle loi entrée en vigueur en juillet 2020. « Il faut que la victime comprenne bien que ce qui arrive n’est pas de sa faute. Il n’y a aucune culpabilité à avoir. Auparavant, les jeunes filles (car ce sont souvent les filles qui sont victimes) avaient honte et étaient gênées d’avoir accepté de telles photos et se terraient sans oser en parler. Non seulement elles étaient tenaillées par la honte, mais elles se disaient qu’une plainte n’aboutirait à rien. Il ne faut pas ! Elles doivent se manifester ».

La diffusion des images peut être stoppée rapidement grâce au rôle de l’Institut pour l’Égalité Hommes-Femmes : et les auteurs risquent très gros !

► Charleroi, Bruxelles, Liège, Namur, Luxembourg… : voici le recensement de toutes les plaintes de « revenge porn » par zone de police depuis 2016, année après année (INFOGRAPHIE).

Besoin d’aide pour supprimer des images ? Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes 0800/12 800 ou sur leur site, cliquer sur « violence », puis sur « Revenge porn ».

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