Les GSM des victimes de trafic d’êtres humains permettront de débusquer les trafiquants


«Lorsque des victimes de la traite d’êtres humains sont prises en charge, leur GSM n’est souvent pas exploité, alors que c’est pourtant une source importante d’information», selon le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD). Ces données peuvent en effet permettre de mettre au jour les réseaux criminels. «Dorénavant, la police va procéder à une lecture systématique des GSM concernés, de sorte à avoir une meilleure idée de ces organisations criminelles», poursuit-il.
Une nouvelle équipe de police en Flandre-Occidentale, baptisée Transit Team, pour Transmigration Intelligence Team, y est dédiée. Huit personnes sont spécialisées, dont des enquêteurs, des analystes stratégiques et des analystes criminologues. Ils sont aussi appuyés par un collaborateur des services de l’immigration et d’un expert d’Europol, chargé de l’échange international des données.
Quand des transmigrants sont interceptés à la côte belge, et suspectés d’être des victimes de trafiquants, la nouvelle équipe policière est habilitée à consulter le GSM de chacun d’entre eux. Ces personnes récupèrent après leur téléphone portable car c’est le seul moyen de communication avec leurs proches. Les victimes peuvent refuser de collaborer avec la police, mais un officier de la police judiciaire ou le parquet peuvent alors ordonner la saisie de leur portable.
Cette nouvelle équipe a déjà été à l’oeuvre avec les appareils des 24 migrants qui ont été secourus mercredi à Zeebruges.
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