Les funérailles d’Antonin Deneffe, décédé après un baptême étudiant à Gedinne, auront lieu ce samedi à Beauraing


Suite à l’autopsie réalisée sur le corps d’Antonin Deneffe, ce dernier a pu être remis à la famille de l’étudiant de 19 ans afin qu’elle puisse faire son deuil. Le jeune homme avait été retrouvé sans vie à Sart-Custinne dans l’entité de Gedinne, le week-end dernier suite à une cérémonie de baptême étudiant.
À ce jour, la cause exacte du décès n’est pas déterminée. Le parquet de Namur espère obtenir des réponses grâce aux tests toxicologiques. L’autopsie, menée mardi soir, a toutefois pu écarter diverses causes, comme l’hypothermie, une chute ou l’intervention d’un tiers.
Les funérailles d’Antonin auront ce samedi 6 novembre à Beauraing. La cérémonie religieuse sera célébrée en l’église de Winenne, à 14 heures, suivie de l’inhumation.
Son corps repose au funérarium Sevenants (32 rue de l’Aubépine, 5570 Beauraing), où des visites sont possibles et où la famille sera présente encore ce vendredi, de 16 à 19 heures.
Evaluer les baptêmes
Dans le même temps, le drame remet en question l’organisation des activités en lien avec le baptême étudiant. La ministre francophone de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, prendra l’initiative d’organiser une conférence consacrée aux baptêmes étudiants, a-t-elle indiqué jeudi sur les ondes de Bel-RTL à la suite du décès d’un étudiant en province de Namur. Elle réunira des représentants des cercles étudiants, les autorités académiques, les bourgmestres et des experts psychosociaux.
L’an dernier, une charte rédigée par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) est entrée en vigueur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle établit une série de lignes directrices à respecter durant les baptêmes étudiants, invite à des formations pour les organisateurs, etc. mais n’est pas contraignante et ne vise pas ce qui se déroule après le baptême.
La ministre a demandé une évaluation de cette charte pour ce qui concerne les violences sexuelles et souhaite y inclure l’abus d’alcool. Elle envisage un cadre réglementaire, plus strict, sur la façon d’organiser ces manifestations du folklore étudiant et qui permettrait, par exemple, de dissoudre un cercle qui ne respecterait pas les règles. Elle estime aussi que des organisations rassemblant un grand nombre de personnes -l’événement à la suite duquel l’étudiant a perdu la vie en province de Namur rassemblait 300 personnes- doivent répondre à des objectifs de qualité.
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