Affaire Julie Van Espen: Steve Bakelmans reconnu coupable d’assassinat et de viol


Pour le jury, il y a eu préméditation dans le chef de l’accusé, et il s’agit donc d’un assassinat. Il a aussi souligné le fait que l’homme avait violé la jeune femme avant de la tuer.
Le quadragénaire, sans-abri, dormait depuis un certain temps sous un pont enjambant une piste cyclable à Merksem. Ce soir-là, quand il a remarqué l’étudiante en relations internationales, il l’a fait tomber de son vélo. Durant l’enquête et ensuite lors du procès, Steve Bakelmans a avoué avoir asséné plusieurs coups de poing au visage de la victime pour qu’elle se taise. Il a déclaré qu’il l’avait traînée jusqu’à l’endroit où il dormait, l’avait partiellement déshabillée et l’avait ensuite violée.
Des faits sordides
Selon les dires de l’accusé, Julie Van Espen a résisté tout le temps. Pour la maîtriser, il l’a étranglée en plusieurs étapes, d’abord trois fois à mains nues, puis finalement aussi avec un câble électrique. « La nature et l’intensité des blessures montrent l’intention de tuer », a estimé le jury. « La force contondante très extrême et la force mécanique sur le cou étaient toutes deux potentiellement mortelles, selon le médecin légiste », a-t-il motivé.
Pour les jurés, la préméditation est en outre avérée. « Les violences meurtrières se sont déroulées en plusieurs étapes. La victime a continué à résister, après quoi il l’a repositionnée plusieurs fois et a commencé à l’étrangler à plusieurs reprises. Quand elle a cessé de respirer, il s’est habillé. La victime a recommencé à bouger, et il a alors saisi un câble électrique et l’a étranglée. Entre les différentes strangulations, il a eu suffisamment de temps pour réfléchir et évaluer la gravité et les conséquences de ses actes », a justifié le jury.
Prison à vie ?
Lorsqu’il a été certain que la jeune femme était morte, Steve Bakelmans a pris toutes ses affaires et celles de la victime et a quitté calmement la scène du crime. Non sans avoir jeté le corps de Julie Van Espen dans le canal Albert au préalable.
Il n’y avait aucun signe de panique. Selon le jury, tout cela montre clairement la préméditation. Le rapport de l’expert psychiatrique a également montré qu’il ne souffrait d’aucun trouble mental et qu’il était conscient de ses actes.
Le ministère public prononcera son réquisitoire sur la peine mercredi. L’accusé risque la prison à vie.
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