Disparitions inquiétantes, homicides…: plus de 1.000 cold-cases en Belgique


« Lorsqu’on parle de cold case, on évoque principalement des affaires criminelles », témoigne un enquêteur de la police judiciaire. « Mais ce n’est pas que ça, un cold case peut également être rattaché à des affaires de vols avec violence, par exemple. »
Certaines affaires criminelles ne sont pas résolues depuis près de 50 ans. « Au niveau criminel, on peut considérer qu’un dossier devient un cold case dix ans après les faits, le déroulement de l’enquête, les différents devoirs, etc. »
Le plus connu de tous les cold casse en Belgique ? « Les tueurs du Brabant wallon ont tout de même fait 27 victimes au total et quasiment 40 ans après les faits, l’enquête n’a pas été résolue, loin de là », nous précise une source judiciaire. « Des innocents dont des enfants ont été lâchement assassinés. »
Parmi les cold cases qui sont toujours non résolus, citons notamment les cas de Donato Paratti et Ibrahim Yildirim en province de Liège. Le premier, ancien comptable avait été abattu en 2002 de deux balles de 7.65 en pleine tête, la nuit, dans son appartement de Vottem. Ibrahim Yildirim, lui, avait été tué d’une balle dans la tête et une autre dans le dos alors qu’il se trouvait dans son car-wash, en mars 2003.
Dans le Hainaut, quasi huit ans après les faits, l’homicide de Virginie Denis, lâchement tuée d’une vingtaine de coups de couteau dans une ruelle d’Anderlues avant d’être égorgée, n’a malheureusement pas été résolu. L’agression très violente n’a laissé aucune chance à la jeune femme. Autre dossier non résolu : Candy Fonck, retrouvée tabassée et égorgée à proximité du cimetière de Dampremy, en 2011.
Ces quatre cold cases ne sont que quelques-unes des affaires criminelles non résolues. Il y en a beaucoup d’autres. Si un détail vous revient, ou si vous voulez témoigner pour aider la police, composez le numéro gratuit et anonyme : 0800/30.300.