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BA.3, nouveau sous-variant d’Omicron, découvert pour la première fois en Belgique: devons-nous nous inquiéter?

On connaissait déjà BA.1, Omicron, puisqu’il représente aujourd’hui 97,8 % de toutes les infections dans notre pays. Il y avait aussi son premier sous-variant BA.2… désormais, les scientifiques ont identifié BA.3 en Belgique. Une première chez nous.

C’est à Hasselt, le 16 janvier pour être très précis, que des laborantins au sein du laboratoire de l’hôpital Jessa ont découvert le fameux BA.3, deuxième sous-variant d’Omicron, apprend-on auprès du Nieuwsblad.

Les connaissances scientifiques actuelles ne soulèvent pas d’inquiétude particulière quant à son impact potentiel. Le laboratoire de l’hôpital Jessa a détecté neuf cas du sous-variant BA.2 et un seul de BA.3, premier de ce sous-variant d’Omicron à être diagnostiqué sur le territoire belge. «Nous ne disposons pas encore de beaucoup de données», a indiqué le Dr Peter Messiaen, infectiologue et professeur de virologie à l’Université de Hasselt.

BA.3 serait toutefois plus difficile à déceler à l’aide des tests PCR. A ce stade, le manque de données rend également son évolution difficile à prévoir.

Pour le virologue Marc Van Ranst, « ce BA.3 est très rare dans le monde ». En effet, aujourd’hui, il n’y aurait que quelques centaines de cas dans le monde. « C’est l’un des frères de BA.1 (le variant Omicron), mais il n’est pas un sous variant pour lequel il faut s’inquiéter. Il représente moins de 0,1 % de nos cas. Jusqu’à présent, nous n’avons aucune preuve que celui-ci soit pire ou plus dangereux ».

Ces variants avaient préalablement été découverts en Afrique du Sud et au Botswana. Mais ils restent peu répandus. Et vu qu’ils sont rares, on en sait pour le moment que peu sur le sujet.

Pour Peter Messiaen, infectiologue à l’hôpital Jessa de Hasselt, « il est encore trop tôt pour faire une bonne estimation, mais pour l’instant, ces sous-variantes (BA.2 et BA.3) ne semblent pas avoir un impact sur l’évolution de la pandémie. ».

Même ordre d’idée pour le virologue Steven Van Gucht. « Il n’y a pas de raison de penser que le sous-variant BA.2 modifiera la suite de l’évolution du variant… tout comme BA.3 ».

Pour BA.2, l’OMS a déjà appelé à la vigilance, mais au sujet de la BA.3, elle reste très discrète pour l’instant. Ce qui est un bon signe.

Marc Van Ranst conclut : « C’est le résultat de l’ensemble des mutations qui rendent un virus plus ou moins infectieux. Mais cela dépend aussi d’autres facteurs. Une variante qui prend naissance dans un village de montagne aura moins de chances de devenir dominante que si elle peut se répandre dans une grande ville. »

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