Faut-il envisager un boycott des sportifs russes, dont le n°1 mondial de tennis Daniil Medvedev? «Oui, sur le plan éthique»

Une première décision allant en ce sens est tombée vendredi. La finale de la Champions League de football du 28 mai prévue initialement à Saint-Pétersbourg se jouera à Paris. Nous posons cette question à Jean-Michel De Waele, politologue et sociologue du sport à l’ULB.

« C’est toujours très compliqué car nous voyons les choses avec nos yeux d’Occidentaux. Le monde entier ne nous suit pas sur ce dossier. La Russie reste très forte dans le monde sportif ». Il pense notamment au dopage que ce pays a eu tendance à institutionnaliser. Avec quelques sanctions à la clé. « Mais la Russie s’en sort toujours très bien, malgré les affaires de dopage… »

►► « Oui, je pense qu’un boycott pourrait servir car le sport reste très important pour les Russes », explique-t-il.

►► Lundi, Daniil Medvedev deviendra 1er joueur mondial au tennis. Alors, on le boycotte ? « Il faut envoyer des signaux, même au peuple russe »