Un train de la SNCB supprimé en plein parcours: l’accompagnatrice s’est sentie menacée par un groupe de 200 jeunes
Un train qui se rendait d’Anvers à Bruxelles a arrêté son parcours mercredi en gare de Malines-Nekkerspoel parce que l’accompagnatrice s’est sentie menacée par un groupe d’environ 200 jeunes, a indiqué jeudi la police locale de Malines, confirmant une information de VRT NWS. Les jeunes voyageurs ont pu prendre le train suivant après avoir parlé à la police, sans autre incident.
Les circonstances exactes de l’incident sont encore très floues. Lorsque la police locale est arrivée, elle n’a pas dû intervenir, explique-t-elle. « Nous nous sommes renseignés sur l’heure d’arrivée du prochain train et l’avons communiquée aux jeunes passagers », a poursuivi Dirk Van de Sande, porte-parole de la police. « Ils ont alors également pu partir. »
De son côté, l’accompagnatrice de train a affirmé qu’elle déposerait une plainte auprès de la police des chemins de fer.
Selon la SNCB, l’incident porte sur le refus d’un contrôle de titres de transport. « L’accompagnatrice d’un train IC entre Anvers et Bruxelles a été confrontée mercredi soir, sur le quai de la gare Malines-Nekkerspoel, à un groupe de passagers refusant d’être contrôlés », a précisé Bart Crols, porte-parole de la SNCB. « L’accompagnatrice s’est sentie intimidée et a demandé une intervention, après quoi la police est arrivée sur les lieux. L’accompagnatrice a alors interrompu le service et les passagers se sont rendus à Bruxelles dans un autre train. »
Les jeunes étaient sur le chemin du retour du parc de loisirs De Nekker, où diverses émeutes et autres incidents ont eu lieu ces derniers jours. Le domaine de loisirs a pris des mesures en conséquence, telles que la vente obligatoire de billets en ligne avec identification, une limite de 3.000 visiteurs et une restriction sur les grands groupes.