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Une famille obligée de dormir sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute: «Mes enfants pleuraient à chaudes larmes»

Nicola Bolt et sa famille ont connu une mésaventure pour le moins déplaisante sur le retour des vacances. Ceux-ci ont attendu la dépanneuse pendant neuf heures et ont fini par dormir sur le bord de la route dans des conditions spartiates.

Alors qu’ils revenaient de la plage, Nicola Bolt, son compagnon et ses trois enfants sont malheureusement tombés en panne et ont dû ranger leur véhicule sur la bande d’arrêt d’urgence. Le compagnon de cette maman a alors appelé la dépanneuse, qu’il paie 300 € par an, mais on lui a alors répondu que personne n’était disponible.

Le compagnon de Nicola s’est alors dirigé vers une borne de secours, où on lui a indiqué qu’une dépanneuse serait là 45 minutes plus tard. Mais ce n’était que le début du calvaire, puisqu’après avoir rappelé le service, on leur a indiqué qu’il faudrait se montrer plus patients.

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Un vrai calvaire

Entre la chaleur, les insectes, le manque d’eau et de nourriture, et le fait de devoir s’occuper de trois enfants, la situation est devenue impossible à gérer pour les deux parents, alors que la nuit tombait. Pire encore : ceux-ci ont fini par dormir sur le bord de la route, sous leur tente de plage et emmitouflés comme ils le pouvaient.

« Mes enfants pleuraient à chaudes larmes, ils ne comprenaient pas ce qui se passait », explique la maman. Ses deux aînés sont, de surcroît, autistes, et ce type de situations peut être très dur à gérer pour eux. Au final, la petite famille n’a eu aucune nouvelle de la dépanneuse durant sept heures, et c’est finalement l’agence des autoroutes s’est occupée de tout.

Des frais additionnels

Il a toutefois été encore nécessaire de payer un taxi pour se rendre jusqu’au garage, et pour ensuite se déplacer dans la vie quotidienne, puisque le véhicule était à la réparation et qu’il s’agissait du seul moyen de transport de la famille. Il lui a seulement été offert de bénéficier d’une voiture de location durant deux jours.

Depuis lors, un porte-parole de la société a déclaré au Sun : « Nous avons présenté nos excuses à Nicola pour ce qui s'est passé. Nous sommes conscients de la situation difficile que cela a dû représenter pour elle et sa famille. Nous avons prolongé son droit à une voiture de location de deux jours à deux semaines. Nous allons également convenir avec elle d'un geste commercial. »

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