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«Respirer»: une mini-série durant laquelle on retient son souffle!

Belle découverte sur Netflix avec cette mini-série, « Respirer ». Ou le mythe de Robinson Crusoé revu et corrigé.

Envie d’une bonne petite série qui ne vous monopolise pas pendant des heures ? « Respirer » est faite pour vous. Six épisodes d’environ une demi-heure. L’équivalent d’un long film. L’histoire est simple mais efficace. Liv (Mélissa Barrera), une brillante avocate new-yorkaise, véritable « working girl » droguée au travail, se décide bon gré mal gré à prendre quelques jours off pour rendre visite à sa mère, avec qui elle entretient de longue date une relation compliquée.

Alors qu’elle se trouve à l’aéroport, son vol est annulé. Elle embarque alors avec deux types qu’elle ne connaît pas dans un petit coucou. Tandis que l’avion vole au-dessus des étendues sauvages du Canada, une avarie se déclare et l’appareil s’écrase dans un lac.

Robinson Crusoé

Liv parvient à en réchapper. Mais la voilà désormais seule au monde, échouée sur une île déserte, où personne ne peut lui venir en aide.

Elle doit composer avec la faim, la compagnie des ours, le froid, la nature hostile. Elle va devoir se montrer ingénieuse pour survivre : se débrouiller avec les moyens du bord pour faire un feu, trouver à manger, etc.

Cette série est en réalité une énième version du mythe de Robinson Crusoé : un individu seul dans un endroit désert qui doit se débrouiller pour survivre, sans sombrer dans la folie.

Flash-back

L’idée intéressante de cette série, c’est qu’on oscille entre flash-back et présent. On explore ainsi le passé de Liv, ses failles, ses faiblesses, ses traumatismes Et on comprend pourquoi elle tenait absolument à aller retrouver sa maman.

Évidemment, on pense très fort à « LOST », surtout quand la série prend une tournure un peu fantastique tandis que Liv est en proie à des visions.

De manière générale, « Respirer » est de très bonne facture. Certains flash-back sont un peu longuets et ralentissent l’action pure, mais rien de fondamentalement dérangeant. On se prend vite de sympathie pour l’héroïne, qui n’a pourtant de prime abord rien de vraiment sympa. Au final, on retient son souffle pendant les six épisodes, et on peine à imaginer comment l’histoire pourrait se terminer autrement que par le mort de l’héroïne…

R.G.

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