Frappée dans le centre de Namur, la victime perd 4 dents et est laissée pour morte


Le tribunal correctionnel de Namur a abordé ce vendredi un dossier de coups et blessures ayant entraîné une incapacité de plus de 4 mois dans le cadre duquel une victime avait été laissée pour morte, rue de Bruxelles à Namur.
Les faits ont eu lieu le 17 mars 2016, à la sortie d’une soirée estudiantine, dans le centre de Namur. Trois prévenus ont dû s’expliquer au sujet de coups qu’ils auraient porté à une victime. Celle-ci a souffert d’une fracture ouverte du nez, d’une commotion cérébrale et a perdu quatre dents. Laissée pour morte, elle s’est réveillée à l’hôpital.
Un des jeunes impliqués affirme s’être senti menacé et avoir donné un coup de boule à son opposant. Les deux autres nient avoir porté des coups. La victime a déclaré avoir été frappée par derrière.
Jugement le 21 octobre
L’affaire avait dans un premier temps été classée sans suite avant qu’une plainte avec constitution de partie civile ne soit déposée par la personne ayant reçu des coups à l’encontre de ceux qu’elle a désignés comme ses agresseurs. Elle réclame aujourd’hui une somme provisionnelle de 2.500 euros et la réalisation d’une expertise.
Le dépassement du délai raisonnable étant soulevé dans ce dossier, le représentant du ministère public rappelle que des faits de ce type sont passibles d’une peine minimale de deux ans de prison. Des peines de travail et des amendes de 200 euros sont toutefois requises vu le temps qui s’est écoulé depuis les faits.
Les avocats des trois prévenus plaident respectivement la suspension du prononcé pour celui qui a reconnu avoir frappé la victime et l’acquittement pour les deux autres.
Le jugement est attendu le 21 octobre.
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